Take a fresh look at your lifestyle.
YAS ET CONFAM

BRACAGE A BE : 13 MILLIONS DE FRANCS EMPORTES

YAS ET CONFAM

                                                                   La police scientifique encercle les lieux


Dans le quartier Bè, c’est sans difficultés que les braqueurs ont opéré cette mi-journée. Leur cible, les commerçants nigériens qu’ils ont reçu à dépouiller d’une somme estimée à environ 13 millions de F CFA.

Le mode opératoire est presque le même. A dos d’une moto, les braqueurs au nombre de deux qui, selon les témoins, seraient munis de fusils de type AK47, ont suivi les Sahéliens qui venaient de faire un retrait à la banque. Arrivés aux encablures de la station Total de Bè, ils ont décidé de passer à l’action. C’est là où ils ont commencé par tirer en l’air. Ils ont réussi à immobiliser le véhicule dans lequel se trouvaient trois Nigériens. Sous la menace de leur arme, les malfrats ont réussi à arracher aux occupants du véhicule un sac qui contenait l’argent liquide estimé à 13 millions.

Dans leur tentative de retrait, ils ont continué par tirer en l’air et ceci sans l’intervention des forces de l’ordre qui comme toujours feront médecin après la mort.

Les braquages à Lomé deviennent maintenant répétitifs pourvu qu’on ne nous dise pas que ce sont les armes emportées à Sokodé qui servent à ces actes. Il y a quelques mois c’est dans un supermarché que les braqueurs avaient opéré. Un an plutôt c’est au grand marché qui a été le théâtre de cette scène digne d’un film hollywoodien. Mais le plus retentissant de ces actes s’est produit en 2016 quand les braqueurs ont réussi à déposséder les commerçants sahéliens d’une somme estimée à environ un milliard de F CFA alors que le secteur de l’aéroport est fortement sécurisé.

Si la plupart du temps, ces actes ne font pas de victimes, il doit amener les commerçants sahéliens qui sont pour la plupart des victimes à repenser leur mode de transfert d’argent. Très souvent pour éviter que les banques prélèvent des frais sur le transfert d’argent dans le cadre de leurs activités commerciales, ces opérateurs sahéliens  préfèrent voyager en ayant sur eux l’argent. Ce qui est contraire à la législation dans le domaine. Car il y a un seuil à ne pas dépasser en matière de liquidité à avoir sur soi pour ces genres de trafic. Mais trop souvent nos autorités ferment les yeux sur ce comportement qui devient presque la norme.

                                     So/06/11/18

                                         Clarisse AFANOU

                                        E-Mail : togoscoop@gmail.com

Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.

39 + = 48

This website uses cookies to improve your experience. We'll assume you're ok with this, but you can opt-out if you wish. Accept Read More

Privacy & Cookies Policy