
Alors que les militants sont dissimulés dans les rues alentour de Bé-Gakpota on a noté une brève apparition de Fabre et Apevon à bord de leur voiture.
Sortis de leur voiture, les deux leaders ont été approchés par le commandant de la gendarmerie qui leur a signifié que la marche était interdite.

Apevon a répondu que c’est eux qui ont appelé la population à marcher et ils étaient venus constater la situation. Il a déploré le fait que le ministre n’a plus répondu à leur courrier. Normalement, le ministre devrait nous écrire et nous dire que malgré l’itinéraire que vous avez changé je maintiens l’interdiction. Jusqu’à ce matin a n’a pas reçu de réponse alors qu’il nous a promis de nous répondre”, a dit le président des FDR.

Comme la loi le demande, le ministre devrait nous rappeler pour qu’on en discute, a pour sa part souligné le président de l’ANC. Et de poursuivre que quand on déploie les forces de l’ordre et de sécurité les gens sont intimidés, ils ne peuvent pas venir. Donc le dispositif déployé sur place n’autorise pas les gens à venir, a insisté Jean Pierre Fabre sans préciser la suite de l’action demain, premier jour de début de la campagne électorale.

Les forces de l’ordre et les leaders se sont bien compris et ces derniers sont repartis.