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Elections législatives et régionales : La forte mobilisation payée 

La campagne électorale qui s’achève ce 27 avril 2024  a démontré visiblement que le parti Union pour la République (UNIR) a mobilisé du monde que ce soit à Lomé en passant par Notsé, Kpalimé ou Sokodé à Mandouri.

 

Un assaut quotidien des lieux publics en chant, en danse avec le bruit assourdissant de la musique, une allure de fête qui ne laisse personne indifférent.

 

Une ambiance de fête entretenue par la quasi-totalité des cadres des administrations publiques et privées battant campagne avec effervescence pour le parti UNIR. Et tous les moyens étaient bons pour séduire. Parfois au mépris du code électoral.

TOGOCOM

Affiches de toutes sortes, grands ou gros véhicules placardés des affiches du parti suscitant une admiration des badauds. A voir de près cette forte mobilisation, pour un quidam qui arrive au Togo, c’est un coup K.O pour le parti UNIR.

Pendant ce temps, les affiches et les bruits de campagne des autres partis surtout de l’opposition traditionnelle sont rares et inaudibles. Sur le plan de la mobilisation UNIR a gagné les élections.

 

CONTRASTE

 

Les barons de l’Union pour la République (UNIR) savent bien que leur faute mobilisation se fait à coût d’argent, de dons de toute sorte et d’achat de conscience ce qui est contraire au code électoral. D’ailleurs un cadre du parti confie à l’un de ses parents « on peut tromper le peuple mais pas DIEU ».

 

HCRUNN

« Cette histoire d’adhésion du peuple me fait bien rire. Certains avaient réussi à convaincre le président Eyadema en 1998 de cette adhésion pour faire une élection assez transparente. On connait la suite. Ne trompez personne avec ces badauds payés 2000F pour l’occasion » explique un chef d’entreprise sur son compte X.

 

Les ténors du parti savent bien, comme de coutume, que les Togolais ne les votent pas et la courbe n’est pas prête à s’inverser à leur faveur dans l’immobilisme où rien n’avance dans le pays à cela s’ajoute des actes qui frustrent (annulation du concours général d’entrée à la fonction publique, le vote d’une nouvelle constitution…).

 

Normalement avec une telle démonstration de force dans la mobilisation, la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) qui est à la solde du pouvoir doit travailler en toute transparente en autorisant toute structure indépendante voulant observer les élections. Et même autoriser les médias à relayer les résultats des votes. Quelqu’un qui est trop sûr de sa victoire ne se dope pas ou ne se cache pas.

Or, dans le contexte togolais, la CENI se comporterait comme un service de renseignement, où rien ne filtre alors qu’elle organise et arbitre un évènement à caractère public et politique. Selon certaines indiscrétions, certains membres de cette commission ne savent mêmes pas comment les résultats sont compilés avant d’être rendus publics.

A moins de 48h du vote, les partis en course et les candidats indépendants n’ont pas la géolocalisation des bureaux de vote, fait à dessein pour éviter le déploiement des scrutateurs de l’opposition.

 

Névamé Vincent de Paul

E-Mail: togoscoop@gmail.com

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