Alexandre Didier Amani, ivoirien, et Coordonnateur du TLP, et les nigériens Karim Tanko Maikoul Zodi ont été refoulés du territoire national. Malgré le principe de la libre circulation des biens et des personnes si cher à l’ancien président en exercice de la CEDEAO, le chef de l’Etat togolais, les trois ressortissants de la communauté ont été refoulés au Togo, le premier a été bloqué à l’aéroport de son pays parce que la compagnie ayant reçu un courrier des autorités togolaises demandant de ne pas l’autoriser à embarquer, quant aux deux autres qui devraient rallier Lomé par voie terrestre, ont tout simplement été bloqués par la police des frontières.
Ce n’est pas la première fois que les autorités togolaises refoulent les activistes du territoire national.
Plus proche de nous, c’est l’ancien ministre François Akila-Boko qui en mars dernier a été empêché de rentrer dans son propre pays par les autorités togolaises alors qu’en février 2016, l’opposant Antoine Randolf, président du Rassemblement national pour la démocratie et le panafricanisme (RNDP) a été kidnappé à la frontière Togo-Bénin avant d’être libéré quelques jours plus tard à la suite de la pression de la France.
A quelques mois de la présidentielle, on assiste à un renforcement de la répression la Loi sur la liberté de manifestation corsée et l’interdiction faite aux militants du Parti nationaliste panafricain (PNP) de se réunir à leur siège. Ces violations ont fait que le Togo est ces derniers temps au ban de la communauté internationale en matière des droits de l’Homme.
Francine DZIDULA
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