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Grippe aviaire : Des experts de la zone Afrique OMS peaufinent des stratégies de riposte à Lomé

 

Prévenir vaut mieux que guérir. Ce dicton bien connu a tout son sens au sein de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Bien qu’il y a une accalmie ces dernières années de la pathologie liée au virus de la grippe A (H5N1) sur le continent noir, les experts de la zone africaine de l’OMS ne baissent pas la garde.

Ces experts sont en atelier multinational pour l’élaboration de protocoles d’enquête sur les foyers de grippe hautement pathogène dans la région africaine à Lomé. La rencontre durera trois jours, soit du 17 au 19 avril 2024.

TOGOCOM

Il s’agit à travers cette rencontre de renforcer les capacités des pays de la Région Africaine à mener des enquêtes (santé animale et santé humaine) sur les foyers de grippe hautement pathogènes. Elle permettra également l’accompagnement des Etats membres dans le renforcement de la surveillance, notamment dans la mise en place de sites sentinelles de surveillance des grippes, l’élaboration des outils et le renforcement des capacités des acteurs.

A l’ouverture des travaux, le Chargé du Bureau de l’OMS au Togo, Dr Ouedraogo Kiswendsida Romain Hilaire, a rappelé la pertinence de cette rencontre.

Selon lui, la santé des populations est mise à rude épreuve face aux menaces posées par les pathogènes émergents et ré-émergents dont la grippe aviaire hautement pathogène.

« Ces menaces ne reconnaissent aucune frontière et demandent de nous une vigilance et une capacité d’action sans précédent (…) Le travail que nous accomplissons ici à Lomé est fondamental pour notre préparation régionale et notre capacité à répondre efficacement aux menaces de santé publique, en particulier, les grippes hautement pathogènes », a-t-il indiqué.

Pour le Représentant de l’OMS cette plateforme cruciale permettra de renforcer et d’échanger des connaissances et affiner les stratégies face à un ennemi insaisissable et en constante évolution.

HCRUNN

Pour sa part, le représentant du ministre de la Santé, Dr Sika Kokou Dogbé, a exprimé les marques de reconnaissance pour le choix du Togo pour abriter cette réunion. Il a aussi exprimé ses gratitudes pour les partenaires techniques et financiers de la rencontre.

Vue partielle de la salle

Les humains et les animaux partagent le même écosystème et les risques de propagation de maladies augmentent avec les tendances modernes de la mondialisation, la croissance démographique rapide, les changements climatiques, développement économique, et l’urbanisation de masse, a-t-il souligné. Parallèlement, poursuit-il, ces phénomènes, dont une des conséquences est la demande sans cesse croissante de produits alimentaires d’origine animale, constituent un risque énorme pour la sécurité sanitaire de nos pays, de la sous-région et ainsi, de la sécurité sanitaire mondiale.

« Ces épidémies interpellent et appellent à la vigilance et à la solidarité multisectorielle et internationale », a conclu Dr Dogbé.

Notons que si la plupart des virus aviaires n’infectent pas l’homme, certains sous-types parviennent parfois à franchir la barrière des espèces et devenir pathogènes pour l’homme, c’est le cas du virus H5N1 qui cause des épidémies hautement mortelles pour l’homme.

 

Francine DZIDULA

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