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La trêve due coronavirus n’aura duré que le temps de quelques jours. Avec la convocation adressée à Agbéyomé KODJO, candidat malheureux de la dernière présidentielle, on reprendra le feuilleton de cette élection là où on l’a laissé.
Le Service central de recherches et d’investigations criminelles (SCRIC), ex SRI, a attendu le jour anniversaire de Mgr Philippe Fanoko KPODZRO, l’archevêque émerite de Lomé, qui a désigné Dr Agbéyomé KODJO candidat de la dynamique éponyme qui souffle ses 90 bougies aujourd’hui pour adresser la convocation à son protégé.
Sur l’invitation signée le 27 mars mais qui n’est adressée que ce jour au candidat KODJO aucun motif n’est signalé mais tout porte à croire qu’il s’agit d’un motif politique. En effet, depuis la dernière présidentielle M. KODJO réclame toujours sa victoire à ce scrutin. Il a même commencé par former une équipegouvernementale. Geste considéré par le régime en place comme une insubordination qui dans la foulée ont sur requête du Procureur de la République levée l’immunité parlementaire du député nouvellement « élu démocratiquement président de la République ».
Fidèle à sa stratégie de président élu, M. KODJO s’est adressé le 28 mars dernier au peuple togolais. Dans ce message, l’ancien Premier ministre, a donné un ultimatum qui couvre jusqu’à la fin de ce mois, c’est-à-dire demain, au chef de l’Etat sortant Faure GNASSINGBE à lui restituer la victoire volée.
« Apres la fin de ce mois de mars si rien n’est fait il (NDLR : Faure GNASSINGBE) sera tenu responsable de ce qui arrivera. J’en appelle à la communauté internationale à se ranger du côté de la vérité », avait-il déclaré.
On attend voir quelle attitude le président élu va tenir face à une telle convocation. Car selon les lois togolaises un président ne peut être convoqué devant une juridiction nationale sauf devant la Haute cour de justice.
Agbéyomé KODJO est accusé entre autre d’atteinte à la sureté intérieure de l’Etat. Mais son parrain, Mgr KPODZRO qui a élu domicile chez lui a menacé qu’on devrait marcher sur son corps avant de l’arrêter.
Notons que le SCRIC, situé aujourd’hui non loin du terrain de CECO BTP est dirigé par le colonel Yotroféi Massina de sinistre renommé, est un haut lieu de traitements inhumains et dégradants.
Francine DZIDULA
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