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A l’instar de 5 pays francophones (Burkina Faso, Centrafrique, Côte d’Ivoire, Guinée, et Niger) les Togolais se rendront aux urnes l’année prochaine pour élire leur Président de la République. Dans ce petit pays d’Afrique de l’ouest, les préparatifs pour ce scrutin vont aborder un virage à la fin dans les jours à venir. C’est ce que laisse entrevoir un communiqué de l’institution en charge de l’organisation et de la supervision des consultations électorales et référendaire au Togo.
En effet, à travers un courrier adressé au Ministre des enseignements, le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) l’informe de l’occupation des établissements scolaires pour la révision des listes électorales sur toute l’étendue du territoire national du 29 novembre au 1er décembre 2019, soit 3 jours.
Le délai trop court, trois jours pour ce processus, laisse à s’interroger sur le sérieux de l’opération quand on sait que par le passé pour ces genres d’opération, bien que souvent le territoire national soit divisé en deux zones : une méridionale et une septentrionale, les trois jours ont été insuffisants, amenant la CENI à des prorogations. Ne serait-il pas judicieux de tenir compter de ces manquements et fixer la date en conséquence. Surtout que souvent pour le début, il faut compter avec les problèmes techniques des kits et la non maitrise de l’outil par les techniciens qui font perdre les premiers jours.
La CENI a décidé de faire la révision en lieu en place d’un recensement électoral qui serait recommandé vue que pour la dernière opération, plusieurs électeurs n’ont pas été enrôlés. Ces Togolais qui ont suivi le mot d’ordre de boycott d’une partie de la classe politique, chercheront cette fois-ci à se faire enrôler. Il faut faire de sorte que même s’il y a affluence, tous ceux qui auront manifesté le désir de se faire enrôler le fassent réellement.
A noter que la révision des listes électorales est le premier facteur de la fraude électorale. Au cours de cette opération, souvent des mineurs, des étrangers qui également ne doivent pas figurer sur la liste électorale le sont sans oublier ceux qui sont déchus de leurs droits civils et politiques.
Notons que selon le code électoral, tout Togolais âgé de 18 ans révolus, jouissant de ses droits civils et politiques peut s’inscrire sur une liste électorale.
Francine DZIDULA
E-Mail : togoscoop@gmail.com