Chaque fois qu’une catastrophe naturelle touche un pays ami, le Togo n’hésite pas à manifester sa proximité, son amitié et sa solidarité. Ainsi donc après le Japon et la Turquie, c’est le tour du Maroc de bénéficier de la solidarité du Togo.
Faut-il, le rappeler, dans la nuit du vendredi au samedi 9 septembre 2023, un violent séisme de magnitude 7 a dévasté une grande partie du royaume chérifien, faisant un bilan lourd.
Le dernier bilan communiqué ce lundi par le ministère de l’intérieur fait état d’au moins 2 497 personnes mortes et 2 476 blessées.
Dans cette situation difficile, les secours venant de quatre pays que le royaume a pour l’instant autorisé se mobilisent au chevet des victimes. Le Togo n’est pas en marge de cette vague de solidarité. En entendant, certainement de joindre une assistance financière au besoin pour les victimes, le président de la République Faure Gnassingbé a adressé, au nom du peuple togolais, « mes sincères condoléances à Sa Majesté le Roi Mohamed VI et, par lui, aux familles des victimes, et mes vœux de prompt rétablissement aux blessés », a tweeté le N° 1 togolais rappelant que Togo partage la douleur du peuple frère du Maroc, durement éprouvé par le terrible séisme qui a entraîné une véritable tragédie dans plusieurs localités.
Le Togo et le Maroc entretiennent d’excellentes relations marquées ces dernières années par l’exemption de visa pour les étudiants togolais. Les ressortissants togolais vont souvent au Maroc pour les études, pour se soigner dans les hôpitaux marocains et pour des affaires. Les entreprises marocaines sont bien présentes au Togo dans le secteur de la communication (Moov Africa), bancaire (BOA), assurance (Saham), radio (Hit radio)
Le village de Tafeghaghte, à 60 km au sud-ouest de Marrakech, a été presque entièrement détruit par le tremblement de terre dont l’épicentre ne se trouve qu’à une cinquantaine de kilomètres. Rares sont les bâtisses qui tiennent encore debout.
Samedi, de nombreux habitants se sont rendus au cimetière pour enterrer les dépouilles des proches. Les rites funéraires ont été ponctués par des cris et pleurs.
Ce séisme est le plus meurtrier au Maroc depuis celui qui avait détruit Agadir, sur la côte ouest du pays, le 29 février 1960. Près de 15 000 personnes, soit un tiers de la population de la ville, avaient péri.
Albert AGBEKO
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