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Pasteur Edoh KOMI, président du MMLK
C’est avec consternation et indignation que nous apprenons les informations persistantes portant sur la hausse du mandat présidentiel de 5 à 7 ans selon l’étude à la commission des lois dans l’aréna des hommes et des femmes du 20 décembre 2018.
En effet, les réformes constitutionnelles et institutionnelles auxquelles s’attendent les Togolais depuis 2006 et dont la fameuse feuille de route de la CEDEAO de juillet 2018 en est venue en appoint avec une proposition de son expert, risque d’obscurcir et de « tsunamiser » à nouveau le climat politique Togolaiis. Pour cause, l’ambition démesurée, insatiable et éhontée des hommes et des femmes UNIR dans la salle des Chinois pour exécuter une démarche du septennat au lieu d’un quinquennat, en est une triste illustration. A cette allure, le Togo serait la risée et la curiosité de la sous-région dans sa conception singulièrement anachronique et cynique de la démocratie et de l’État de droit. Cette dégringolade et cette descente dans le goût gourmand et l’appétit vorace du pouvoir, ne seraient pas loin d’une énième provocation du peuple éveillé et conscient désormais prêt à réagir contre les fossoyeurs de son destin.
En attendant l’effectivité ou non de cette option, le MMLK appelle le peuple au calme tout en étant vigilant et aux aguets pour toutes fins utiles.
Le MMLK par ailleurs demande aux hommes et aux femmes du 20 décembre sous le guide du Président de la République d’opérer les réformes dans l’esprit de l’espace communautaire dont la copie de l’expert reste et demeure une référence. Le Togo est à la croisée des chemins et à cet effet, le MMLK appelle la CEDEAO à redorer son image en sauvant ce qui lui reste encore chez nous.
Lomé, le 8 mai 2019
MMLK / la voix des sans voix.