

Alors que la population africaine atteint 1,5 milliard d’habitants, la santé sexuelle et reproductive reste un sujet de méfiance. Entre peur d’ingérences extérieures et besoins réels de planification familiale, l’Afrique doit dépasser les suspicions pour tirer parti des avancées scientifiques.
Il est essentiel que l’Afrique adopte une approche plus pragmatique et se détache d’une méfiance généralisée, surtout lorsqu’elle reste un continent fortement consommateur de produits et de technologies externes. La perception selon laquelle l’Occident chercherait spécifiquement à réduire la population africaine mérite d’être nuancée.
En 2025, la population totale de l’Afrique (environ 1,5 milliard d’habitants) est comparable à celle de l’Inde seule (1,46 milliard) et légèrement supérieure à celle de la Chine (1,42 milliard). On peut se demander pourquoi les préoccupations concernant une _diminution de la population : Méthodes Contraceptives sont moins véhiculées dans des pays comme l’Inde.
Nous devons reconnaître les énormes avantages que procurent les outils de santé moderne. Si certains produits de contraception ne sont pas sans risques, leurs bienfaits en matière de planification familiale sont indiscutables.
De même, après avoir réclamé un vaccin contre le paludisme plutôt que contre la COVID-19, nous observons une résistance similaire envers ce nouveau vaccin tant attendu. Cette méfiance, sans proposer d’alternative concrète, entrave le progrès sanitaire. Il est temps de faire preuve de maturité et de cesser cette défiance systématique.
Si l’intention était réellement de nuire, des méthodes plus discrètes et faciles à mettre en œuvre seraient déjà utilisées. Les médicaments que nous consommons, la chaîne alimentaire mondiale et d’autres produits de consommation pourraient suffire à causer des dégâts majeurs. D’ailleurs, rares sont ceux qui pratiquent encore les méthodes ancestrales comme le coït interrompu, cycle menstruel pour réguler les naissances.
Dans le contexte d’un village global, la santé des pays occidentaux est désormais intrinsèquement liée à la bonne santé en Afrique et en Asie. La gestion des pandémies et des problèmes de santé publique est un enjeu d’interdépendance, ce qui devrait encourager une collaboration basée sur la confiance plutôt que la suspicion.
Clarisse AFANOU
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