Premier politique à réagir à l’arrestation de Jean Paul Omolou, cet activiste politique proche de la Dynamique Mgr Kpodzro (DMK), est l’ancien ministre togolais François Akila-Esso Boko.

Tout comme la DMK, sur sa page tweeter l’homme politique togolais a appelé le régime de Faure Gnassingbé « à procéder à la libération immédiate de Jean Paul OMOLOU, activiste des droits de l’homme, enlevé très tôt ce matin du 4 novembre à Lomé alors qu’il était contraint à un séjour au Togo », écrit-il.

Il en appelle également aux  ambassades de France, d’Allemagne, des USA, de l’UE et les OI à  contraindre par leurs actions et prises de positions diplomatiques et fermes le régime togolais au respect de l’intégrité physique et morale de Jean Paul OMOLOU et à sa libération sans condition.

« Le régime de Faure GNASSINGBE connu pour son autoritarisme et ses largesses assumées dans les violations des droits de l’homme, n’aura aucun répit tant que Jean Paul OUMOLOU n’aura pas été libéré », souligne l’ancien chef d’Escadron de la gendarmerie togolaise qui a appelé  « l’ensemble des défenseurs des droits humains à l’intérieur et à l’extérieur du Togo à se mobiliser pour former une chaîne de pression et de lobbying afin d’obtenir sans délai et sans condition la libération de notre compatriote Jean Paul OMOLOU ».

On se rappelle qu’à la veille de la dernière présidentielle, François Boko aurait failli lui-même subir le même sort si l’avion à bord duquel il se trouvait et qui venait de Paris n’avait pas été interdit de fouler le sol togolais.

 

Clarisse AFANOU

Photo : DR

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