Pacôme Adjourouvi, président du CPC : « Nous sommes globalement satisfaits du recensement électoral »

 

Député à l’assemblée nationale,Pacôme Adjourouvi, est l’actuel président du Cadre permanent de concertation (CPC). Il a dirigé les travaux de ce jour consacré au recensement électoral.

A la fin des discussions, il a fait le point à la presse. Lecture…

Quels ont été les sujets au menu de cette rencontre ?           

Le cadre permanent est un endroit pour les partis politiques de se retrouver et d’aborder tous les problèmes qui intéressent la vie politique de notre pays et de faire avancer les choses. Et depuis un certain, le sujet vous les connaissez, ce qui semble revenir souvent c’est le recensement électoral qui vient de se terminer dans notre pays et il est tout à fait normal qu’une analyse soit faite et des interprétations de part et d’autres soient éclairés par ce Cadre qui est l’endroit le plus propice pour aborder ce sujet.

Monsieur le président le recensement a pris fin mais certains partis politiques ne sont pas satisfaits et souhaitent une reprise de l’opération surtout dans la zone 1. Quelle a été la position du CPC ?

Vous me permettez d’abord de remercier le gouvernement qui a pu organiser un recensement électoral dans une partie du pays comme la région des Savanes. Ce n’était pas une petite affaire, et personne ne pensait que ce recensement pouvait avoir lieu mais je peux vous assurer que nos compatriotes de Dapaong et un peu partout ont pu se faire enrôler même si nous avons enregistré ça soit dans la zone 1, dans la zone 2 ou dans la zone 3 quelques insuffisances et ces insuffisances à mon avis ne découle pas d’une volonté du gouvernement ou de la CENI mais  tout simplement d’un rodage qui a été corrigé au fur et à mesure et nous sommes globalement satisfait.

Ça veut dire qu’il n’y aura pas de reprise ?

Nous sommes en train de discuter et vous savez qu’il n’appartient pas au Cadre de décider si un recensement va être repris ou pas. Vous savez quand même qu’il y a un organe qui s’occupe de cela il s’appelle la CENI après concertation avec le gouvernement et des observations de part et d’autre nous arriverons à une décision allant dans le sens d’une prolongation ou pas mais en l’état actuel nous sommes en discussion. Nous avons écouté les partis politiques, pas tous, je tiens à mettre l’accent là-dessus, si vous faites le tour des partis politiques autour de la table, il n’y avait pas beaucoup pour cette prolongation.

Il n’y a pas qu’UNIR qui ne veut pas la reprise. Moi-même je suis indépendant.

J’entends ce qui se dit, j’attends des éclaircissements. Mais nous avions prévu même que des gens de la CENI viennent comme ils l’avaient fait au début discuter avec nous. C’est au vu de tous ces éléments que je serai amené à apporter une certaine position.

Vous n’avez pas remarqué que les électeurs étaient présents dans ls centres de vote et on a fermé les bureaux de vote à leur nez ?

La même chose c’était reproduit dans la zone 2, dans la zone 3.

 

Propos transcrits par Albert AGBEKO

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