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Togo, le mandat social encensé hier, aujourd’hui aux oubliettes ?

Au lendemain de son investiture suite aux élections présidentielles de 2020 et après la formation du gouvernement, le Premier ministre, Mme Victoire Tomégah-Dogbé a décliné à l’Assemblée nationale, les grands axes de la nouvelle vision du Président de la République SEM Faure Essozimna Gnassingbé.

Cette vision intitulée « mandat social » était déclinée sur cinq (05) grands axes, à savoir : santé, filets sociaux,  prévoyance sociale, éducation, eau et électricité.

Domaine sanitaire

TOGOCOM

La population togolaise depuis des lustres a toujours été laissée pour compte dans le domaine sanitaire. Le citoyen lambda ne peut accéder à des soins adéquats par faute de moyens et de structures sanitaires digne de ce nom. Pour un citoyen pauvre et de condition moyenne la seule référence hospitalière se trouve être le CHU Sylvanus Olympio qui est devenu un mouroir attitré. Le pas effectué par le gouvernement en cette mandature dans le domaine sanitaire est la construction de l’hôpital DOKTA LAFIE, une référence pour les nantis et les barons du régime qui pendant la période covid ont eu toutes les difficultés pour se faire soigner à l’extérieur. Pour couronner le tout, la fameuse AMU (Assurance Maladie Universelle) décrétée sans consensus et qui oblige les employeurs (secteur public comme privé) à verser 5% des salaires de leurs employés à la CNSS. Pour quel but ? soi-disant l’accès aux soins. Dans quelles structures ? Les structures inexistantes de l’état.

kokouvi akpaka

 

Les filets sociaux

Des projets en collaboration avec la banque mondiale pour la réduction de la pauvreté n’ont abouti à rien. De plus le quotidien du Togolais devient de plus en plus insoutenable.

 

Prévoyance sociale

HCRUNN

Les pensions (invalidité, vieillesse, décès-survivants), Les accidents du travail-maladies professionnelles, L’assurance maladie universelle doivent être mis à jour dans le fameux mandat social mais hélas, nous assistons à une mise en œuvre de toutes ces composantes de façon arbitraire dans la société togolaise.

 

Education

Comme les autres domaines, l’éducation est mise sur le banc de la nonchalance. Les infrastructures datant du siècle passé et qui peinent à tenir debout pullulent sur toute l’étendue du territoire togolais. De surcroît nous pouvons encore trouver dans le grand Lomé des salles de classes construites en pailles et par les moyens des populations locales. Des enseignants déployés qui n’ont pas à disposition des matériels didactiques.

 

Eau et Électricité

A l’approche de ces élections législatives et régionales, nous pouvons constater des inaugurations de forages un peu partout. Au 21ème siècle l’accès à l’eau est un privilège pour une population d’environ huit (08) millions d’habitants sur une superficie de 56 600 km2. Les citoyens qui ont le moyen de faire leur propre forage sont contraints de s’abstenir à cause de l’agrément requis par le ministère de l’eau. Finalement que veut ce gouvernent ? Ils ne veulent pas être aux côtés des populations en gérant le quotidien des populations, mais dissuadent toutes les personnes de bonne volonté.

Les coupures intempestives sont la preuve de la mauvaise gestion de la chose publique. Malgré que les centrales électriques pullulent aujourd’hui au Togo Man Power, Kekeli, Contour Global etc., l’énergie devient de plus en plus rare.

Cela devrait nous conduire à penser aux moyens par lesquels nous pouvons utiliser le don de la nature que nous avons et promouvoir l’énergie solaire, qui plus est, concerne les populations plus que tout.

 

Kokouvi AKPAKA

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