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Togo : Vives inquiétudes après l’enlèvement de deux responsables de la Synergie des Élèves et Étudiants

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Les tensions montent de nouveau au sein de la société civile togolaise. La Synergie des Élèves et Étudiants du Togo (SEET) dénonce avec vigueur l’enlèvement de deux de ses membres, dont son secrétaire général, Yawo Abel Atitso. L’organisation estudiantine appelle à une mobilisation nationale et internationale pour leur libération immédiate.

Un enlèvement en pleine rue à Lomé

Selon le communiqué officiel n°010/SEET/P/SG/2025 publié le 5 septembre, les faits se sont déroulés le mercredi 3 septembre 2025 en plein cœur de la capitale togolaise. Le secrétaire général de la SEET, Yawo Abel Atitso, ainsi que son camarade Abdoul Zoulkaneini Lamboni, ont été interpellés par des individus en civil circulant à bord d’un véhicule banalisé.

Aucun mandat d’arrêt n’a été présenté, précise la SEET, qui parle d’un « enlèvement arbitraire ». Des sources internes au syndicat affirment que les deux jeunes seraient détenus au Service Central de Recherches et d’Investigations Criminelles (SCRIC), un service régulièrement pointé du doigt par les organisations de défense des droits humains pour des actes de torture et de mauvais traitements.

Une dénonciation des méthodes d’intimidation

Pour la SEET, ces arrestations n’ont d’autre objectif que d’« intimider » et de « réduire au silence » les voix étudiantes engagées. « Nous dénonçons avec force ces méthodes de répression qui visent à étouffer le mouvement estudiantin et citoyen », indique le communiqué signé par le secrétaire à l’organisation, Agbavito Mensah Kodjo Vinyo.

Lire aussi : Lomé sous surveillance: une semaine à haut risque avec des appels à manifester

L’organisation estudiantine exige la libération immédiate et sans condition de ses camarades, le respect de leurs droits fondamentaux, l’accès à un avocat et la possibilité de recevoir des visites de leurs familles.

Appel à la mobilisation nationale et internationale

Au-delà du cas de ses deux membres, la SEET met en garde contre la multiplication des « arrestations abusives » visant des acteurs de la société civile, un phénomène qui inquiète de plus en plus dans le pays. Le syndicat lance un appel pressant à la communauté estudiantine, aux organisations de défense des droits humains, aux syndicats, ainsi qu’à la communauté internationale afin de soutenir ses membres et de défendre la liberté d’expression au Togo.

En juin dernier, c’est le président du syndicat, Bertin Bandiagou qui avait été arrêté en compagnie d’autres jeunes dont la sage-femme Grâce Bikoni Koumayi et le médecin Dr Hounou-Adossi Ayitévi Firmin Elom en marge d’une manifestation de protestation contre le régime de Faure Gnassingbé au pouvoir depuis plus de 20 ans.

Alors que le Conseil national de la jeunesse est sorti de son silence la semaine dernière pour exhorter les jeunes à ne pas suivre ceux qui appellent à des manifestations qu’il a qualifiées de subversif, cette association ne réagi jamais quand les jeunes face aux entraves aux libertés publiques et aux atteintes des droits fondamentaux de la jeunesse.

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Clarisse AFANOU

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