Ce vendredi après-midi du 28 Février 2025, une réunion diplomatique de haute importance à la Maison-Blanche s’est terminée en véritable affrontement entre Donald Trump, son vice-président JD Vance et Volodymyr Zelensky. Ce moment de tension, retransmis en direct à la télévision, a vu le président ukrainien quitter l’aile Ouest sans un mot pour la presse, mettant ainsi un terme brutal aux discussions censées aboutir à un partenariat entre les deux nations.
Un dialogue de sourds
La rencontre avait pour objectif la signature d’un accord permettant aux États-Unis d’accéder aux ressources minières ukrainiennes. Cependant, la conversation a rapidement pris une tournure conflictuelle. Dès le début des échanges, Donald Trump a adopté un ton impératif : « Vous n’êtes pas vraiment en bonne position maintenant », a-t-il lancé à Volodymyr Zelensky, en référence à la situation militaire critique de l’Ukraine face à la Russie.
Alors que le président ukrainien réclamait des garanties de sécurité, Donald Trump a balayé la demande d’un revers de main : « C’est la partie facile », a-t-il affirmé, insistant sur le fait que l’accord économique constituait déjà « 95 % » du chemin vers un cessez-le-feu. Face à l’insistance de Zelensky, Trump s’est emporté : « Vous jouez avec la vie de millions de personnes. Vous jouez avec la troisième guerre mondiale ».
Une rupture publiquement assumée
L’échange houleux a atteint son paroxysme lorsque JD Vance est intervenu, accusant Zelensky d’« irrespect » envers les États-Unis. Devant les caméras, le président ukrainien a choisi de mettre fin abruptement à la discussion, quittant la salle sans s’exprimer. La conférence de presse prévue a immédiatement été annulée.
Dans la foulée, Donald Trump a publié un message tranchant sur Truth Social : « J’ai constaté que le président Zelensky n’était pas prêt pour la paix. Il manque de respect aux États-Unis d’Amérique au sein même de son bureau ovale chéri. Il pourra revenir quand il sera prêt pour la paix ».
Un accord imposé sous pression
L’accord qui devait être signé prévoyait la création d’un fonds d’investissement américain, alimenté par la moitié des revenus ukrainiens issus des ventes de gaz, de pétrole et de terres rares. Ce texte, bien qu’économiquement intéressant pour l’Ukraine, ne comportait aucune garantie de sécurité explicite contre les menaces russes.
La position de Donald Trump sur la défense de l’Europe reste inchangée. La visite préalable du président français Emmanuel Macron et du Premier ministre britannique Keir Starmer à Washington n’a pas infléchi sa volonté de laisser l’Europe assumer seule la protection du continent.
Un modèle controversé pour l’avenir
L’affaire ukrainienne pourrait être un précédent pour la politique étrangère américaine. Victoria Coates, analyste à la fondation conservatrice Heritage, a déclaré sur Fox News que cet accord pourrait « servir de modèle à une série de deals futurs », notamment en Afrique, pour contrer l’influence chinoise.
En attendant, les relations américano-ukrainiennes semblent plus tendues que jamais, et l’avenir de la coopération militaire entre Washington et Kiev demeure incertain.
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