Le Togo vient d’enregistrer son premier cas de Mpox, a appris TOGO SCOOP de sources hospitalières. La confirmation a été réalisée par le laboratoire national de référence de la tuberculose, situé au Centre Hospitalier Universitaire Sylvanus Olympio (CHU SO). L’analyse a été effectuée à l’aide de la technique GeneXpert, qui permet un diagnostic rapide et précis. Cette découverte marque un tournant dans la surveillance épidémiologique du pays et souligne l’importance des infrastructures de santé.
Le patient, dont l’identité n’a pas été révélée pour des raisons de confidentialité, a présenté des symptômes compatibles avec la maladie, également connue sous le nom de variole du singe. En raison de la nature contagieuse de Mpox, les autorités sanitaires ont immédiatement lancé une enquête épidémiologique pour identifier les contacts et limiter la propagation du virus. Ce cas s’inscrit dans un contexte mondial où les infections à Mpox ont augmenté ces dernières années, provoquant des préoccupations au niveau international.
Les autorités togolaises, en collaboration avec l’Organisation mondiale de la santé (OMS), mettent en œuvre des mesures de prévention et de sensibilisation. Des campagnes d’information sont prévues pour informer la population sur les symptômes de la maladie et les gestes à adopter pour éviter la transmission. L’accent est mis sur l’importance de la vaccination.
La confirmation de ce premier cas de Mpox à Lomé rappelle l’importance de la vigilance en matière de santé publique. Le Togo, comme de nombreux autres pays, doit renforcer ses capacités de surveillance et de réponse face aux maladies infectieuses. La collaboration entre les secteurs de la santé, des laboratoires et des organismes internationaux sera cruciale pour prévenir de futures épidémies et protéger la santé de la population.
A noter que le virus de Mpox se transmet par contact direct avec des lésions ou fluides d’une personne infectée, par des objets contaminés, et parfois par des gouttelettes respiratoires. Il peut aussi être transmis par contact avec des animaux infectés. Pour prévenir la transmission, il est essentiel d’informer la population, de promouvoir l’hygiène personnelle, d’éviter les contacts rapprochés et le partage d’objets, ainsi que de se faire vacciner lorsque c’est possible. Une surveillance rapide des cas suspects est également cruciale pour contrôler la propagation.
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Clarisse AFANOU
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