Les Togolais devraient encore dépensés davantage pour s’acheter les biens de consommation. Ceci est la conséquence logique d’une nouvelle hausse de prix des produits pétroliers. Celle-ci est prend effet à partir de ce 19 juillet 2022.
Désormais, les Togolais devront s’acheter le litre du super sans plomb à 700 F contre 625F il y a deux mois, le gas-oil à 850 F au lieu de 660 F, le mélange 2 temps à 788 F contre 718 F. Même le pétrole lampant utilisé par les veilles dans les villages et campagne du pays n’est pas épargné. Son prix est fixé désormais à 650 F contre 580 F.
Pour le gouvernement, cette nouvelle hausse, la quatrième depuis le début de cette année, est due aux fluctuations des cours des prix des produits pétroliers sur le marché international. Ce qui est évident. L’envolée du prix des produits pétroliers constatée à la faveur de la crise ukraino-russe, malgré la décision prise en juin 2022 par les pays membres de l’Organisation des pays producteurs de pétrole (OPEP) et leurs 10 partenaires de réajuster à la hausse leurs productions journalières qui passent à partir de ce mois de juillet 2022 de 432 000 barils à 648 000 barils par jour, n’arrivera pas à ramener si tôt le prix du pétrole où il était avant le déclenchement de la guerre.
Face à cette situation à laquelle personne ne peut s’échapper surtout que notre pays n’est pas un producteur de pétrole, c’est ce mépris, cette indifférence des autorités togolaises vis-à-vis de ce peuple qui depuis belle lurette ploie sous le poids des différentes hausses alors que le pouvoir d’achat de celle-ci ne cesse de s’effriter, qui choc. Ce gouvernement qui ne fait rien pour soulager les populations togolaises qui chaque jour se lève avec une nouvelle hausse qui révolte. Un gouvernement qui n’a pas pu prendre des mesures osées pour juguler la vie chère comme l’ont fait les pays voisins malgré les incessants appels de sa population à lui venir à la rescousse, ce gouvernement disons-nous, ne pas prendre exemple sur ces pays pour se justifier. Il pouvait néanmoins en signe de bonne foi supprimer les multiples taxes qui font grimper le prix des produits pétroliers. Mais faire porter tout le poids de ces errements, de son manque de vision, de ces faillites est inacceptable. Il faut qu’à un moment chacun soit situé. Que le peuple et les gouvernants parlent un jour le langage de vérité. En attendant ce jour, les consommateurs, les Togolais de façon générale devront encore se serrer la ceinture. Même si on peut douter qu’ils en portent encore.
Francine DZIDULA
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