Toute tentative d’élection serait une provocation d’UNIR du peuple togolais
La Dynamique monseigneur Kpodjro (DMK), a réaffirmé sa position s’agissant de l’organisation des prochaines consultations électorales dans le pays. Devant la presse ce jeudi 19 octobre 2023, les responsables de la DMK ont été clairs : aucune élection n’aura droit de cité au Togo sans cette double condition à savoir le retour des exilés politiques et le règlement du contentieux électoral du 22 février 2020.
Le temps qui passe n’a pas altéré la détermination des responsables de la DMK à toujours défendre leur victoire issue du scrutin du 22 février. Même si les acteurs ont quelque peu changé, la ferveur est toujours la même. Devant les journalistes, Paul Missiagbeto, le nouveau Coordonnateur de la DMK et son bras droit Thomas Noussoukpoe n’ont pas perdu de leur verve.
« Toute tentative d’élection de quelque nature que ce soit sans résoudre ces préalables constituerait un acte de provocation d’Unir vis -à -vis du Peuple togolais », ont-ils martelé faisant entrevoir leur conviction et leur détermination dans la défense des intérêts du peuple.
Réitérant que les Togolais ne peuvent pas continuer par vivre dans une dictature, la DMK s’est faite le porte-flambeau de ce combat « intrépide aux côtés du Peuple togolais épris de Justice, de Paix et de Liberté en vue d’accéder à la Souveraineté Intégrale du Togo (SITO) ». Combat dont la matérialisation visible a été le rejet massif et catégorique du candidat d’UNIR, rappelle-t-ils. Ce qui témoigne une fois encore de la maturité politique du Peuple togolais qui sait où se trouvent ses intérêts nonobstant l’inconséquence de l’élite. Et donc pour la DMK, « le vrai vainqueur reconnu par Faure lui-même et beaucoup d’observateurs et le Patriarche de la nation Mgr Kpodzro sont contraints en exil et en clandestinité, ne concourt pas à son propre bien ni au bien du Peuple togolais ».
Au cours de la rencontre, la DMK n’a pas manqué les participationnistes qui s’échauffent déjà dans les vestiaires attendant la date des prochaines élections.
« La posture de certains acteurs avides et assoiffés de postes, de reconnaissance, de visibilité et de ticket pour prendre part au festin des prédateurs, embouchant le clairon de la propagande participationniste sans prendre en compte la psychologie de l’adversaire et les moyens dont ils disposent pour s’adjuger la victoire à tous les coups, est simplement effarante et pathétique », lit-on dans la déclaration liminaire.
Et de poursuivre que la DMK et ses partenaires ne seront plus comme avant en dépit des zèles et des exhibitions cosmétiques apparentes et fanfaronniques que tentent de miroiter Faure Gnassingbé et sa bande.
La communauté internationale, notamment le G5 (Allemagne, France, Etats-Unis, UE, PNUD), a aussi pris son grade.
« Celui qui a trahi hier peut récidiver aujourd’hui et demain », ont-ils déclarer à l’endroit d’une délégation du PNUD en séjour à Lomé et qui chercherait à les rencontrer. « Il (NDLR : PNUD) était bien complice des cinq coups d’État qui ont marqué le scrutin du 22 février 2020. Quelle est aujourd’hui la crédibilité de sa démarche ? Qu’a-t-il fait du mémorandum qu’il avait réclamé », se sont-ils interrogés.
Pour la DMK, elle n’est pas prête à se laisser tourner en bourrique par un quelconque organisme international dans le but de sortir Unir de son état actuel de mort cérébrale avancée.
Notons que la DMK le regroupement dont le parrain est le patriarche Mgr Kpodjro a présenté à la présidentielle de 2020 le candidat Agbéyomé Kodjo qui réclame toujours la victoire à ce scrutin. Depuis les deux vivent en exil.
Clarisse AFANOU
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