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Accord RPT-UFC : Pas de regret pour Elliott Ohin

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YAS SOWE


 12 ans après l’accord dit des « braves » conclu entre l’Union des forces de changement (UFC) et le Rassemblement du peuple togolais (RPT) devenu Union pour la république (UNIR), Elliott Ohin, vice-président de l’UFC devenu ministre d’Etat, ministre des affaires étrangères à la faveur de cet accord n’éprouve aucun regret. « Si c’est à refaire, nous le referons », dit-il.

Intervenant ce jeudi 5 mai 2022 au cours d’une conférence de presse commémorant les 30 ans de l’attentat de Soudou, le bras droit de Gilchrist Olympio, est revenu sur plusieurs sujets d’actualité du pays.

Il a tout d’abord vanté les mérites de cet accord qui a permis, selon lui, de désamorcer  la tension socio-politique qui était à son paroxysme au Togo. Cet accord RPT-UFC, dira-t-il, avait pour ambition d’engager des réformes structurelles dans le pays et mettre en place toutes les conditions pour une transition pacifique au Togo. Il s’est réjoui des réformes menées, « c’est pour l’alternance que nous nous battons maintenant. L’alternance c’est le poumon de la démocratie. Si nous voulons que la démocratie respire, il faut que nous pensions aussi à l’alternance. Comme nous voulons que notre démocratie respire, nous voulons l’alternance. Et c’est pour cela que l’UFC se bat maintenant », a déclaré M. Ohin.


 

« Certes on n’a pas eu la totalité de tout ce qu’on voulait. Mais il y a des avancées dans l’accord. On ne désespère pas pour autant, nous continuons par nous parler. C’est cela la règle de la démocratie, c’est un système de marchandage perpétuel », a souligné M. Ohin confiant qu’il n’a pas «  de regret, juste qu’il y a du travail à faire pour qu’on arrive au développement ».

« S’il devrait y avoir du partage du pouvoir, nous le referons compte-tenu des résultats que nous avons eus ; on en voulait plus et en a aura parce que à l’UFC nous savons nous battre ».

A propos des problèmes à l’interne du parti, le vice-président de l’UFC, n’en trouve aucun. En l’absence du Président  national du territoire national, ce sont les vice-présidents par ordre de préséance qui dirigent le parti, confie-t-il. « Les textes sont clairs. Il y a des règles à respecter, peut-être que certains ne l’ont pas compris ». Et de poursuivre : « Certainement, il y a des envies, des agendas personnels… En politique, ce n’est pas les agendas personnels,  on s’engage en politique pour un pays, pour un peuple … ».

Plus loin, M. Ohin reconnait qu’il y a des courants dans le parti, mais pas de problème.

Le vice-président Ohin annonce pour bientôt un congrès de l’UFC car, dit-il, le parti a besoin du sang neuf. « Personne n’a envie de s’éterniser à son poste.  Nous demandons l’alternance au niveau de l’Etat il faut qu’au niveau de notre parti aussi que ça change », insiste-t-il.

Et enfin, M. Ohin réserve une suite judiciaire à la soustraction de deux noms de la liste officielle soumise par l’UFC à l’Assemblée nationale au poste de candidats à la Commission électorale nationale indépendante (CENI).

 

Albert AGBEKO

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