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YAS ET CONFAM

Arrestation de SOKPOR Sitsopé Honoré : Les OSC réclament sa libération immédiate

YAS ET CONFAM

Un groupe d’organisations de la société civile (OSC) togolaises a publié une déclaration le mercredi 15 janvier 2025, dénonçant l’arrestation qu’elles jugent arbitraire de M. SOKPOR Sitsopé Honoré, activiste des droits de l’homme connu sous le pseudonyme “Affectio“. Ces OSC exigent sa libération immédiate et sans condition, tout en dénonçant les violations croissantes des droits fondamentaux au Togo.

Une arrestation musclée et contestée

TOGOCOM DEVIEN YAS

Selon le communiqué, M. SOKPOR a été arrêté le 12 janvier 2025 à Adidogomé, dans ce qui est décrit comme un “guet-apens” tendu par des policiers en civil. Les témoins oculaires rapportent qu’il aurait été molesté avant d’être emmené de force par ses agresseurs.

Cette arrestation est liée, d’après des sources judiciaires, à une publication de M. SOKPOR sur Facebook, notamment un poème intitulé « Fais ta part ». Ce texte, dénonçant l’arbitraire et l’oppression, aurait été interprété comme une incitation contre les institutions en place.

Inculpé et placé en détention

Le 14 janvier, M. SOKPOR a été présenté au parquet du Tribunal de Grande Instance de Lomé. Inculpé pour atteinte à la sécurité intérieure de l’État, il a été placé sous mandat de dépôt et transféré à la prison civile de Lomé dès le lendemain.

Une mobilisation contre les dérives judiciaires

Dans leur déclaration, les OSC signataires dénoncent “une détention arbitraire et violente” et estiment que l’activiste ne faisait qu’exprimer pacifiquement ses opinions sur la situation socio-économique du pays. Elles rappellent que même le président Faure Gnassingbé avait reconnu, dans ses vœux du 31 décembre 2024, les difficultés vécues par les Togolais.

Les OSC condamnent également le rôle de certains magistrats, qu’elles accusent d’agir comme des “bras armés du pouvoir politique“. Elles pointent du doigt une tendance à banaliser les incarcérations pour museler les voix dissidentes, au détriment des familles et des communautés.

Les signataires appellent à une mobilisation générale des acteurs politiques, des défenseurs des droits humains et des citoyens pour mettre fin aux violations des libertés fondamentales. “Il est urgent d’arrêter cette dérive qui brise des vies et des familles”, conclut la déclaration.

Cet appel fait écho à une inquiétude croissante sur l’état des droits humains au Togo, alors que les tensions entre la société civile et les autorités semblent atteindre un nouveau palier.

 

Francine DZIDULA
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