Un atelier d’évaluation de la mise en œuvre du Plan d’Action d’Intégration des Familles SOS de Kamina et Afêyé-Kpota s’est tenu le mercredi 02 juin 2022 au siège de SOS villages d’Enfants Programme Atakpamé.
Une opportunité qui a permis aux acteurs de développement communautaire et de protection des enfants d’évaluer le niveau de mise en œuvre du Plan d’Intégration post atelier de 2021 et de trouver des stratégies pouvant faciliter la parfaite intégration des FIC.
Pour Mme Béatrice ALOGNON-ODJO, Assistante Sociale à SOS Villages d’Enfants Programme Atakpamé, » cette séance d’évaluation et de partage d’expériences vise à rappeler aux différentes parties prenantes la Politique de Protection de l’enfant de SOS Villages d’Enfants, de rappeler les grandes lignes de la « Promesse d’une prise en charge par SOS, aux acteurs impliqués, de faire un rappel du rôle tant prépondérant de chaque acteur impliqué dans l’intégration sociale, de relever les acquis et les difficultés rencontrées dans la mise en œuvre du Plan d’Intégration et de définir de nouvelles stratégies pour une parfaite intégration des Familles SOS dans les deux communautés « .
Elle a rappelé que l’unité de la prise en charge alternative du programme Atakpamé a démarré en octobre 2018 Avec six maisons familiales intégrées dans la communauté, deux maisons de transit et dix familles d’accueil. Elle a permis en avril 2021, au cours d’un atelier qui avait pris en compte les acteurs communautaires et autorités préfectorales de l’Ogou, d’élaborer un plan d’action d’intégration des Familles SOS de Kamina et Afêyé-Kpota. L’innovation remarquable et appréciée par tous dans ce programme est l’intégration dès le départ de toutes les maisons familiales en communauté; Après plus de trois ans de mise en œuvre, il apparaît que malgré l’intégration physique, des aspects institutionnels subsistent et constituent un frein à l’intégration sociale totale des maisons familiales, alors que l’un des facteurs primordiaux dudit projet est d’accompagner les familles SOS à s’intégrer dans la communauté et à participer à la vie communautaire pour que les enfants et jeunes puissent acquérir une vision plus riche de la vie, des réalités locales dans lesquelles ils seront appelés à vivre, être apte à développer des compétences et des comportements adaptés afin qu’ils soient plus facilement capables de devenir autonomes et responsables, établir librement des réseaux sociaux plus solides pouvant les accompagner dans leur transition vers l’autonomie en tant que jeunes adultes ou vers la réintégration dans leur famille d’origine, et enfin renforcer leur construction identitaire.
Elle s’est réjouie de la tenue de ladite activité qui permettra aux parties prenantes de fusionner leurs forces et de se mettre ensemble pour construire leur communauté.
« D’autant plus que cette diversité culturelle va apporter une plus-value aux membres desdites communautés, il fallait les amener à comprendre l’importance de l’acceptation des uns et des autres, facteur primordial au Vivre-ensemble ».
Elle a exhorté les acteurs impliqués dans le processus de ce programme à s’approprier les directives du Plan d’Intégration sociale afin de mitiger les difficultés rencontrées et permettre le bien-être assuré des enfants.
