Burkina Faso: Le gouvernement exige un code vestimentaire exemplaire pour les journalistes lors des cérémonies officielles
Le ministère de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme a rappelé, dans un communiqué daté du 4 novembre 2025, l’obligation pour les professionnels des médias d’adopter une tenue vestimentaire digne et respectueuse des valeurs nationales lors de la couverture médiatique des cérémonies officielles.
Ce rappel s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du décret n°2023-0647 du 2 juin 2023 et de l’arrêté n°2023-455/MCCAT/CAB du 2 novembre 2023, relatifs à la promotion du Faso Dan Fani, du Koko Dunda et d’autres tissus traditionnels burkinabè au sein des institutions publiques et privées du pays.
Selon le ministère, des cas récents de “négligence vestimentaire” ont été constatés chez certains journalistes et techniciens des médias durant des événements à caractère officiel. Des comportements jugés contraires à l’esprit des textes en vigueur, pouvant perturber la solennité des cérémonies et porter atteinte à l’image de la profession.
Le communiqué précise que chaque responsable d’organe de presse est désormais tenu d’instruire son personnel – journalistes, cameramen, photographes ou autres – à :
-proscrire les tenues indécentes, débraillées ou inadaptées aux contextes officiels ;
-privilégier le port des tissus traditionnels tels que le Faso Dan Fani et le Koko Dunda ;
-adopter des habits décents, sobres et professionnels ;
-veiller à une présentation personnelle soignée et digne de la culture burkinabè.
Le ministère avertit que le non-respect de ces directives entraînera des sanctions immédiates : interdiction d’accès ou expulsion des cérémonies officielles, ainsi que d’éventuelles mesures administratives et disciplinaires.
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Le ministre en appelle au sens de patriotisme et de responsabilité des acteurs des médias afin de contribuer à la promotion de l’identité culturelle nationale, au respect dû aux institutions et aux personnalités présentes, et à la valorisation de l’image du journaliste burkinabè.
Notons que cette mesure est largement bien accueillie dans la presse burkinabè car beaucoup de journalistes estiment que les consœurs dans leur tentative de séduire les autorités sur les lieux de reportage ne s’habillent pas décemment.
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Agbegnigan Yaovi
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