Un jardinier de Ouagadougou, au Burkina Faso, a été condamné à six mois de prison et à une amende de 250 000 francs CFA pour avoir tué la chèvre de sa tante et menacé celle-ci avec une machette. L’incident s’est produit en janvier 2025, lorsque le jardinier, Amidou, a surpris la chèvre en train de détruire ses plants de tomates. Se sentant frustré et impuissant, Amidou a égorgé la chèvre pour « donner une leçon à la propriétaire ».
Cependant, les choses ont pris une tournure plus sombre lorsque la tante d’Amidou, Mme Lizèta, a découvert la scène et l’a confronté. Amidou a brandi une machette et a menacé de la tuer, disant qu’il allait « lui trancher la gorge comme à sa chèvre ». Bien qu’Amidou ait prétendu n’avoir utilisé la machette que pour intimider, le tribunal a pris ses actes très au sérieux.
Lors du procès, Amidou a admis avoir tué la chèvre, mais a exprimé des regrets de ne pas avoir su comment gérer la situation par des moyens légaux. Le procureur a demandé une peine de six mois de prison et une amende de 500 000 francs CFA, mais le tribunal a finalement réduit l’amende à 250 000 francs CFA.
Cette affaire met en évidence l’importance de trouver des solutions pacifiques aux conflits, notamment dans les communautés où l’élevage et le jardinage sont des pratiques courantes. La décision du juge sert de rappel que la violence n’est jamais une solution acceptable et que les voies légales doivent toujours être explorées avant de recourir à la violence.
Yaovi AGBEGNIGAN
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