Lundi 10 mars 2025 restera une date sombre pour la Convention démocratique des peuples africains (CDPA). Son secrétaire général adjoint, Pascal Adoko, s’est éteint brutalement, plongeant le parti et la classe politique togolaise dans la consternation.
Une disparition soudaine et inattendue
La nouvelle du décès de Pascal Adoko a pris de court militants, sympathisants et camarades de lutte pour la démocratie au Togo. En bonne santé la veille, il avait même pris part à une réunion du conseil municipal dans la préfecture de Zio. C’est sur le chemin du retour qu’il aurait ressenti un malaise. Malgré une prise en charge quoique jugée tardive dans un centre de santé, il n’a pu être réanimé, nous rapporte une source proche du parti.
Un homme de conviction et d’engagement
Discret mais profondément engagé, Pascal Adoko a marqué la scène politique togolaise par son dévouement à la cause démocratique. Figure clé de la CDPA, il a toujours œuvré pour une alternance politique pacifique et pour le respect des droits fondamentaux.
Son décès qui intervient au moment où le Secrétaire général du parti, Mme Adjamagbo Kafui est en dehors du pays, est une grande perte pour son parti, mais aussi pour tous ceux qui aspirent à un Togo démocratique. À travers son engagement, il laisse à la jeune génération un exemple de combativité et d’intégrité.
Hommages et réactions
De nombreux acteurs politiques et citoyens ont exprimé leur tristesse face à cette disparition inattendue. « C’est un choc immense. Pascal Adoko était un pilier dans notre lutte. Son engagement et sa détermination nous manqueront énormément », a déclaré un responsable de la CDPA.
Pour sa part Eloi Koussawo, un membre du parti résident dans la diaspora témoigne de l’illustre disparu: « Face à l’immensité de la tâche de l’opposition, la disparition soudaine du camarade Pascal Adokou de la CDPA est une perte incommensurable. Il demeure une figure remarquable de la vie politique de notre pays; avec une contribution massive d’analyses. Il s’est investi sans compter pour un Togo digne. Dommage ! Je garderai de lui le souvenir d’un homme engagé. Récemment nous étions dans une téléconférence du parti où il a encore brillé par son sens aigu de la répartie. Son envergure analytique est à saluer. Paix à son âme, et que Dieu veille sur sa famille biologique et politique ! »
Alors que les militants affluent au domicile du défunt pour présenter leurs condoléances à la veuve et aux orphelins, la question des obsèques reste en discussion. Sa famille et son parti devraient prochainement communiquer sur l’organisation des cérémonies d’adieu.
En attendant, le Togo politique pleure l’un de ses fils engagés, parti trop tôt.
Albert AGBEKO
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