Décès du pape François : le monde catholique en deuil après la disparition du souverain pontife à l’âge de 88 ans
Le Vatican a annoncé, ce lundi 21 avril, la mort du pape François. Âgé de 88 ans, le souverain pontife s’est éteint après plusieurs semaines marquées par une santé déclinante. Son pontificat, débuté en 2013, aura profondément marqué l’Église catholique et le monde entier.
Le pape François n’est plus. Ce lundi 21 avril, les services du Vatican ont officialisé le décès du chef de l’Église catholique, survenu à l’âge de 88 ans. Admis à l’hôpital Gemelli de Rome en février dernier pour une pneumonie bilatérale, Jorge Mario Bergoglio avait connu plusieurs complications médicales ces dernières semaines. Bien que très affaibli, il était apparu une dernière fois en public hier, à l’occasion des célébrations de Pâques.
Cette hospitalisation, la quatrième et la plus longue depuis le début de son pontificat, avait duré 38 jours. Elle témoignait de l’état de santé de plus en plus fragile du souverain pontife argentin, dont la fin du règne avait été ponctuée par d’autres ennuis médicaux.
Un pape réformateur et engagé
Élu en mars 2013 après la démission de Benoît XVI, Jorge Mario Bergoglio, premier pape jésuite et premier pape non-européen depuis le VIIIe siècle, avait choisi le nom de François en hommage à Saint François d’Assise. Ancien archevêque de Buenos Aires, il s’était rapidement distingué par un style direct et une volonté de réformer une Église catholique confrontée à de nombreuses crises.
Tout au long de son pontificat, le pape François a marqué les esprits par son engagement fort en faveur des plus démunis, sa défense des migrants, son appel à une Église plus humble, ainsi que par son insistance sur la protection de l’environnement, thème central de son encyclique Laudato Si’.
Une émotion mondiale
L’annonce de son décès a suscité une vague d’émotion à travers le monde, bien au-delà de la sphère religieuse. De nombreuses personnalités politiques, religieuses et sociales ont salué la mémoire d’un homme profondément engagé, proche du peuple, et déterminé à faire évoluer l’institution millénaire qu’il dirigeait.
En Argentine, son pays natal, l’émotion est vive. Pour beaucoup, François incarnait l’espoir d’un renouveau de l’Église, et sa disparition marque la fin d’une époque.
Le Vatican n’a pour l’instant pas communiqué sur les funérailles ou sur les prochaines étapes de la succession. Le monde catholique entre désormais dans une période de deuil et de transition historique.
TOGOSCOOP avec Ouest-France
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