Depuis le mardi 1er octobre 2024, M. Assogba Solé Komla, professeur des collèges d’enseignement général, n’est plus le proviseur du lycée Baguida. Il a été démis de sa fonction par un arrêté du ministre des enseignements primaires et secondaire, le professeur Dodzi Komla Kokoroko.
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Les raisons de ce limogeage ne sont pas précisées dans l’arrêté du ministre. Mais on sait qu’au lendemain de la rentrée des classes des informations publiées sur les réseaux sociaux font état de ce qu’il y aurait des harcèlements des élèves dans ledit établissement de la part des enseignants. Certainement, le ministre qui ne lésine pas contre l’indiscipline aurait mené ses enquêtes et que l’exactitude de ces accusations se confirmerait d’où la décision du ministre de sauter le premier responsable de l’établissement.
Tout comme le proviseur du lycée d’Alokoégbé, il y a environ 6 mois, M. Assogba retournera à la craie.
Au Togo, plusieurs textes législatifs protègent les élèves surtout les jeunes filles contre les abus de tout genre. Dans ce sens des textes législatifs ont été adoptés. Nous citerons la loi n° 84 – 14 du 16 mai 1984, relative à la protection des filles et garçons régulièrement inscrits dans un établissement d’enseignement ou dans un centre de formation professionnelle ; la loi n° 2007- 017 du 06 juillet 2007 portant code de l’enfant et tout récemment la loi du 29 novembre 2022 portant protection des apprenants contre les violences à caractère sexuel.
Clarisse AFANOU
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