Le gouvernement de transition malien a démenti de façon formelle, via un communiqué publié le 24 décembre et signé par le colonel Abdoulaye Maiga, son porte-parole « ces allégations sans fondement » sur « un prétendu déploiement des éléments d’une société de sécurité privée au Mali ». Et d’exiger que « des preuves » sur la présence de celle-ci à Bamako « lui soient apportées par des sources indépendantes ».
Ce démenti fait suite à la publication le 23 décembre 2021 d’un communiqué signé par quinze pays, dont la France, pour dénoncer l’arrivée du groupe Wagner au Mali. Et, selon une source gouvernementale française citée par l’AFP, il aurait été constaté des « rotations aériennes répétées avec des avions de transport militaire appartenant à l’armée russe, des installations sur l’aéroport de Bamako permettant l’accueil d’un chiffre significatif de mercenaires, des visites fréquentes de cadres de Wagner à Bamako et des activités de géologues russes connus pour leur proximité avec Wagner ».
Depuis 2013, l’armée française est sur le sol malien pour disait-elle combattre le terrorisme et stopper la progression des djihadistes vers la capitale Bamako pour la prise du pouvoir. Plus de 5000 militaires français sont déployés.
Des grottes, des montagnes, des collines, des dunes et autres présentées comme abritant des terroristes ont été bombardées en vain. Tout ce qu’on constate, c’est que la France a consacré la partition du pays entre sud tenu par le gouvernement et nord contrôlé par la France et ses alliés qui pillent l’or et les richesses minières.
Des avions venant de France atterrissent directement sur des aéroports dans le nord, bourrés d’armes et de combattants déversés sur le territoire, et ces avions quittent chargés d’or et de minerais précieux.
Les civils maliens sensés être protégés par l’armée française sont tués chaque jour comme des mouches. Des villages entiers sont rayés de la carte, incendiés, détruits et massacrés. Pour les militaires maliens, on n’en parle pas.
Face à tout cet échec patent qui n’en est vraiment pas un, mais plutôt un pillage organisé, les Maliens demandent à la France de quitter son territoire pour lui permettre de se réorganiser pour faire face à cette sordide guerre qui lui est imposée depuis 10 ans. Et c’est ce qui crée toute cette agitation de la classe dirigeante occidentale.
Francine DZIDULA
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