Manifestation du 6 juin à Lomé : les associations de l’Université de Lomé exigent la libération de leurs camarades arrêtés
Les arrestations du 6 juin à Lomé continuent de faire réagir
Après l’Ordre national des médecins, c’est le Collège des Délégués Généraux de l’Université de Lomé qui monte au créneau. Dans un communiqué officiel daté du 8 juin 2025, les représentants étudiants exigent la libération immédiate des étudiants arrêtés lors de la manifestation pacifique du 6 juin à Lomé.
Un climat d’inquiétude et d’indignation sur le campus universitaire
Le communiqué exprime une « profonde inquiétude » face à l’absence d’information sur le sort des étudiants interpellés. Cette opacité crée un climat de consternation au sein de la communauté universitaire. Plusieurs associations dont le Club Cervantes, le Rotaract Club de l’Université de Lomé et l’Association Togolaise des Étudiants Non-Voyants se sont joint au Collège des délégués en apportant leur soutien aux étudiants arrêtés.
Les étudiants dénoncent une atteinte aux libertés fondamentales
Les représentants des étudiants condamnent fermement les arrestations, rappelant que la liberté d’expression, de manifestation et de participation au débat public sont des droits garantis par la Constitution togolaise et le droit international. « Aucun étudiant ne devrait être privé de liberté pour avoir exercé ces droits », affirme le document.
Un appel au dialogue avec les autorités togolaises
Tout en réaffirmant leur engagement en faveur des libertés publiques, les étudiants appellent à la retenue, au calme et au dialogue. Le communiqué précise : « Notre engagement restera ferme sans rentrer dans la confrontation. »
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Les délégués se disent ouverts à des échanges avec les autorités, estimant que seule une écoute sincère permettra de préserver un climat propice à l’épanouissement académique et citoyen au Togo. Pour l’instant on ignore le nombre d’étudiants arrêtés mais ce qui est sûr est que le Président de la Synergie des élèves et étudiants du Togo (SEET) Bertin Bandiangou figure parmi les personnes arrêtées.
La mobilisation des organisations professionnelles et estudiantines s’amplifie
Cette déclaration intervient dans un contexte de mobilisation croissante des corps professionnels et associatifs. Après les médecins, les étudiants rejoignent désormais le chœur des voix qui réclament la fin des arrestations arbitraires et la libération des manifestants pacifiques. Au lendemain de ces manifestations, l’accès au campus universitaire de Lomé avait été limité.
L’Université de Lomé au cœur des revendications
Les étudiants de l’Université de Lomé rappellent que le respect des libertés est essentiel pour renforcer la confiance entre l’État et la jeunesse. À travers leur communiqué, ils lancent un appel fort à la justice, à la liberté et au respect des droits humains. Jusqu’à quand les autorités resteront-elles sourdent à ces appels venant de toutes parts ?
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Clarisse AFANOU
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