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Tentative de déstabilisation : Le Burkina Faso dénonce un complot ourdit depuis la Côte d’Ivoire

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Dans une déclaration fracassante, le Premier ministre burkinabè Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo a pointé du doigt la Côte d’Ivoire comme base arrière de tentatives répétées de déstabilisation du Burkina Faso. Des révélations qui jettent une ombre sur les relations entre les deux pays frères, tout en éclairant les luttes d’influence qui secouent la région.

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« Tous les cerveaux de ce complot sont aujourd’hui en Côte d’Ivoire« , a lancé le chef du gouvernement burkinabè, la voix chargée d’une colère contenue. « Ils y trouvent gîte et couvert, et orchestrent depuis ce territoire des actions contre notre nation », a-t-il ajouté, dans un rare moment de franchise diplomatique.

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Un réseau aux multiples visages
Selon nos informations corroborées par des sources sécuritaires, les autorités burkinabè disposeraient de preuves impliquant plusieurs figures de l’opposition en exil, mais aussi – et c’est plus grave – des liens avérés avec des groupes armés terroristes.

« Certains masques sont tombés« , a insisté le Premier ministre, faisant référence à des enregistrements et documents qui prouveraient une collaboration active entre certains exilés et les groupes terroristes qui ensanglantent le Burkina Faso. « Ils amplifient les attaques terroristes dans les médias et travaillent à démoraliser nos forces de défense« , a-t-il dénoncé.

Une trahison à vif
L’accusation prend une tournure personnelle et historique quand Rimtalba évoque ceux qui ont « renié la terre où est enterré leur cordon ombilical ». Une formule choc qui révèle l’ampleur de la blessure pour un pays où le lien à la terre est sacré.

Pourtant, le dirigeant prend soin de distinguer le peuple ivoirien – « frère et complice de notre histoire commune » – de ce qu’il présente comme une manipulation impérialiste. « Les peuples burkinabè et ivoirien sont imbriqués par les liens du sang. Ce qui se trame échappe totalement aux Ivoiriens ordinaires« , a-t-il nuancé.

Le spectre de Sankara 
Dans un vibrant plaidoyer panafricain, le Premier ministre a replacé cette crise dans la lutte pour « l’affranchissement réel » des nations africaines. Citant Thomas Sankara, il a martelé : « L’esclave qui n’assume pas sa révolte ne mérite pas la pitié. Le Burkina assume aujourd’hui sa révolte contre toutes les chaînes de la dépendance. »

Une rhétorique qui trouve écho au Mali et au Niger voisins, où les gouvernements de transition partagent cette vision de rupture avec l’ordre ancien.

 

Yaovi AGBEGNIGAN

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