

La Food and Beverage Association of Ghana (FABAG) appelle le gouvernement à supprimer immédiatement la taxe sur les émissions.

Dans un communiqué daté du 5 février, la FABAG a déclaré qu’elle estime que l’aspect de la taxe qui affecte le secteur est très insensible et anti-entreprises.
Le 1er février 2024, le gouvernement a introduit une nouvelle politique fiscale sur les émissions d’équivalent dioxyde de carbone des véhicules à moteur à combustion interne.
L’Union des associations de commerçants du Ghana (GUTA), le Congrès des syndicats (TUC) et le Syndicat des transports routiers privés du Ghana (GPRTU), entre autres, se sont fermement opposés à la taxe sur les émissions.
FABAG a insisté dans sa déclaration sur le fait que la taxe sur les émissions est prématurée et n’atteindra pas les résultats souhaités.
« Même si la taxe sur les émissions de carbone semble intéressante en théorie, son introduction est prématurée au Ghana et ne peut donc pas atteindre les objectifs souhaités. Cette taxe va simplement augmenter les coûts de production, ouvrir la voie à la corruption et perturber un environnement commercial déjà acide.»
« Par exemple, comment va-t-on mesurer les carbones émis par les industries à travers leurs processus de fabrication ? Qui le mesure ? Et comment les mesures seront-elles rapportées pour garantir qu’il n’y a pas de corruption dans la collecte des données et que les droits appropriés sont payés au gouvernement ? Même le système d’entrepôts sous douane, dans lequel des agents du gouvernement contrôlent quotidiennement les portes des entrepôts, n’a pas réussi à atteindre ses objectifs. Comment mesurer avec précision les émissions de carbone d’une industrie pour s’assurer que ni le gouvernement ni l’acteur industriel ne soient trompés ? La taxe sur les émissions de carbone ne fera qu’enrichir quelques personnes aux dépens du consommateur et de la République », a ajouté FABAG.
Yaovi AGBEGNIGAN