Une semaine après le viol qui a débouché au meurtre de la petite Josiane, 9 ans, l’émotion est toujours palpable au quartier Agoè-Anomé communément appelé Léo 2000 et au-delà. Entre interrogation et volonté de voir clair dans cette affaire, des actions se mènent pour que justice soit faite.
C’est ainsi qu’un collectif, celui des Organisations de la société civile pour la justice aux victimes des violences basées sur le genre au Togo (COSC-J2VGB), est monté au créneau.
Lomé : Après avoir violé une gamine de 9 ans, un prédateur sexuel l’a étranglée
Dans un communiqué rendu public et dont Togo Scoop a eu une copie, ces organisations attestent l’hypothèse du viol qui a entrainé le décès de la fillette. Punit par le code pénal, le viol en l’espèce, est aggravé par des actes de torture et de barbarie, au sens de l’article 216 du code pénal, dont la somme ne pouvait qu’entraîner naturellement la mort de sa victime, selon les signataires de la déclaration.
Au regard de ceci, le collectif « condamne vigoureusement cet acte inhumain et encourage la poursuite judiciaire du dossier jusqu’à l’application de la peine maximale pour l’auteur. Une sanction sévère pour cet acte criminel découragera, nous en sommes, convaincus toutes les autres tentatives de graves abus sur les enfants dans notre pays et apaiserait, un tant soit peu, la peine des parents ».
Le collectif se dit déterminé « à soutenir ce combat jusqu’au bout afin que non seulement justice puisse être rendue à la petite Josiane et à sa famille mais aussi pour décourager les intentions semblables ».
Lire aussi: Le film d’un drame imprévisible. Lundi, 12 juin, très Tôt.
Clarisse AFANOU
E-Mail: togoscoop@gmail.com
Tél : (00228) 90 96 63 64/ 99 56 57 88 : Pour vos reportages, annonces et publicité, contacter le service commercial de votre site Togoscoop.