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DMK: Relaxe pour Paul Missiagbeto et ses co-accusés

Le procureur de la République avait requis contre Paul Missiagbeto 24 mois ferme de condamnation, expliquant qu’il est récidiviste puisqu’il avait été déjà condamné le 28 août 2001 pour atteinte contre à l’autorité. Contre Mme Dovi Amouzou (74 ans et malade) 12 mois de condamnation avec sursis, Olou et Sodjavi tous deux à 12 mois de condamnation assortis de 6 mois de sursis, Soussoukpo (qui se remet d’un AVC qu’il avait contracté et dont le seul tort est d’avoir amené le matériel de sonorisation au marché) et enfin la confiscation du matériel.

Mais cette réquisition du procureur de la République n’a pas été suivie par le juge, tant le collège des avocats constitué de Mes Sylvain Attoh-Messan, Claude Amegan, Elom Kpade, Zikpi, … qui s’est constitué volontairement dans le dossier et en payant lui-même la quittance, a démontré la vacuité du dossier. Pour preuve, le procureur était obligé d’établir un rapport entre les faits reprochés (qui s’était produit le 3 avril 2024) aux prévenus et le meeting de la DMK tenu quelques mois plus tôt sur le terrain du bas fond du Collège Saint-Joseph. Ce que les avocats de la défense n’ont pas manqué de lui rappeler que l’affaire pénale.

A la barre, Paul Missiagbeto a le culot de déclarer qu’ils devraient être décorés puisque c’est ce qu’ils demandaient c’est ça que le Président de la République a fini par faire : suspension du processus électoral. S’il l’avait fait plus tôt ils ne devraient pas être arrêtés.

TOGOCOM

Quant à Mme Amouzou, elle a déclaré qu’à son âge, elle n’a aucune ambition mais son rêve c’est d’œuvrer pour une société plus juste, plus équitable pour ses enfants et ses petits-fils, et par conséquent elle a plaidé pour son relax pour lui permettre de rentrer cette nuit et fêter avec ses 16 petits-fils.

HCRUNN

Dans sa plaidoirie, Me Attoh-Messan (doyen des avocats de la défense) et ses confrères ont démonté un à un, les arguments du procureur de la République.
“Nous sommes fatigués de ces genres de procès”, s’est acclamé un avocat mettant en garde sur le danger que court le Togo par la restriction de la liberté d’expression.
Au lieu de s’attaquer à ces citoyens, on ferait mieux de régler les vrais problèmes de la République tels que le délestage qui a fait la Cour était obligée de changer de salle en salle à chaque qu’il y a coupure, plaidé un avocat.

Finalement, la plaidoirie de la défense a été entendue puisque la cour a décidé du relax des prévenus et a demandé qu’ils sont dédommagés pour préjudice subi.

Le procureur de République a déclaré qu’il va faire appel verdict. 

 

Albert AGBEKO 

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