Session inaugurale du Conseil régional de la Région maritime : Robert Olympio de l’ANC préside la séance
Une page d’histoire s’est écrite ce mercredi à Tsévié, chef-lieu de la Région maritime, avec la tenue de la session inaugurale du tout premier Conseil régional de la région. C’est sous la présidence du gouverneur Taïrou Bagbiègue que les travaux ont été officiellement ouverts.
Pour la première fois dans l’histoire du pays, ce conseil se réunit dans le cadre du renforcement de la décentralisation, marquant ainsi un tournant dans la gouvernance locale au Togo.
Un bureau d’âge pour une session historique
La session inaugurale a été présidée par Robert Olympio, élu sur la liste de l’Alliance nationale pour le changement (ANC), en tant que doyen d’âge. Il a été assisté par le plus jeune conseiller, Blivi Adoté Mawulolo, du parti BATIR, qui a assuré le rôle de rapporteur.
Après l’installation du bureau d’âge, les conseillers régionaux ont procédé à l’élection du bureau définitif du conseil.
UNIR domine le bureau définitif
Edoh Komlan, du parti Union pour la République (UNIR), a été élu président du Conseil régional avec une écrasante majorité de 45 voix sur 46. Il sera secondé par Bruno Loglo, également membre d’UNIR, élu vice-président avec 44 voix. Pour le poste du deuxième vice-président, Mme Dabla Akossiwa de Forces démocratiques pour la République (FDR) n’a pas eu de chance. Elle a été battue par M. Méatchi de UNIR qui a obtenu 37 voix sur 46.
Sur les 49 élus de la région maritime, 46 ont répondu à l’appel.
Un contexte politique marqué par les élections régionales et législatives
Les travaux de ce conseil s’inscrivent dans le prolongement des élections couplées – régionales et législatives – du 29 avril 2024. Ce scrutin a permis d’élire 179 conseillers régionaux à travers le pays. À l’issue des résultats, UNIR a consolidé sa domination avec 137 sièges, loin devant l’ANC (9 sièges), l’ADDI (8 sièges), BATIR (5 sièges) et l’UFC (5 sièges)…
Vers une gouvernance locale renforcée
Avec cette première session, la Région maritime amorce une nouvelle dynamique de gestion décentralisée. Les élus auront pour mission de répondre aux attentes des populations locales, de promouvoir le développement régional et de renforcer la proximité entre l’administration et les citoyens.
Cette session inaugurale marque ainsi un jalon important dans l’histoire du Togo, symbolisant un pas significatif vers une gouvernance inclusive et participative.
Nous y reviendrons… à la fin du vote.
Albert AGBEKO
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