Au lendemain de la publication définitif des résultats du scrutin législatif créditant le parti au pouvoir d’une majorité absolue soit 108 sièges sur les 113 possibles, l’Alliance nationale pour le changement (ANC) a réagi.
Jean-Pierre Fabre, le président du parti n’a pas été tendre envers le régime en place. Il promet des lendemains mouvementés au régime qu’il énergiquement jusqu’au retrait de la loi sur la modification de la constitution.
Nous vous proposons de large extrait de l’intervention du leader de l’opposition.
‘’Nous allons leur pourrir la vie. Non, c’est trop facile ! Un monsieur se lève un matin et il dit j’ai trouvé le moyen de rester au pouvoir. Je deviens le président du conseil, je suis le président du parti qui va gagner les élections, et c’est tout. Je suis là. Il n’y a plus de limitation de mandats. Et on va dire qu’il n’y a plus d’élection présidentielle et nous allons les laisser là-bas ? Il a rêvé en couleurs.
Il sait qu’on ne va pas le laisser. Nous on n’est pas des gens, ceux qui sont autour de lui, ils acclament les idées bidon qui tombent parce que c’est un parti qui est adossé à l’armée, et la particularité du RPT-UNIR, c’est adossé à l’armée. Non ! Elle est derrière l’armée.
Dans la vie, il y a des gens qui aiment être esclaves ; et il y a des gens qui ne peuvent pas supporter qu’on les traite en esclave. On ne va pas se laisser faire.
Il y aura des manifestations. Il y aura tout. Je suppose que la constitution malgré le traitement qu’il fait aujourd’hui, le sort qui est réservé aux manifestations, nous allons manifester.
Nous sommes la risée du monde, le Togo est la risée du monde. Tout le monde se moque de nous. Dans tous les cas, nous sommes tous dedans.
Tout ce qui s’est passé c’est une voie de contournement de la limitation mandat, et je vous garantis. D’ailleurs quand nous vous disons les choses, il faut nous suivre. Ceux qui ont procédé à l’interview du candidat Jean-Pierre Fabre à la sortie du bureau de vote, j’ai prononcé une phrase. J’ai dit que quel que soit l’issue du vote, nous ne laisserons jamais passer cette loi de changement de constitution. Jamais !
Je connais le parti dans lequel je suis. Je sais pourquoi nous faisons la politique. Ce n’est pas pour rester esclave d’une dynastie, non ! ça ne prospéra pas jusqu’à ce qu’il dégage. On ne va pas laisser quelqu’un se lever un matin dire que j’ai une ruse pour contourner la limitation de mandat : je change la constitution. Non ! ça on ne donnera rien. Et on va s’organiser pour ça.
On n’abandonne pas les petit-choses qui entourent, je dis les petites choses parce que la grand-chose c’est le contournement lui-même. La manœuvre de contournement elle-même. Je veux qu’il sache qu’on ne le sache, il faut qu’il le sache. Faure Gnassingbé se lève parce qu’il a des admirateurs et surtout des admiratrices et il dit nous avons changé la constitution en violation des dispositions de la constitution elle-même articles 52, 59, 144 relatifs à l’état d’urgence. C’est écrit dans la constitution qu’on ne peut pas modifier la constitution en période d’état d’urgence. Et nous sommes en période d’état d’urgence oui ou non ? Nous sommes en période d’état d’urgence, ils l’ont renouvelé. Et tout le monde lit ça dans la constitution les dispositions de l’article 144. C’est écrit qu’on ne peut pas modifier la constitution en période d’état d’urgence. Nous ne sommes pas des illettrés, peut-être parmi eux beaucoup, certains sont des illettrés mais nous voulons qu’on respecte nos exigences’’.
‘’Ils vont finir par donner raison à ceux qui pensent qu’il y a d’autres moyens de les chasser de là. Ils vont finir par donner raison à ceux qui se disent aller aux élections ça ne donne rien. Ils vont pensent qu’il y a d’autres méthodes plus rapides existent’’.
Transcription de la Rédaction de Togoscoop
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