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L’Union européenne cautionnerait-elle les tortures de citoyens togolais et européens au Togo

 


Mais ce que les responsables des chancelleries occidentales, notamment l’Union européenne, cautionnent en continuant à gagner leurs salaires au Togo, c’est la caution et le droit indirect accordé à Faure Gnassingbé de continuer à torturer en plein centre-ville de Lomé, des citoyens togolais innocents et surtout depuis plusieurs mois des citoyens européens. Tel est le cas de Monsieur Abdel Aziz GOMA, citoyen irlandais toujours emprisonné à ce jour, bien qu’aucune preuve ne soit encore venue étayer les différentes allégations avancées par l’Etat togolais à son encontre ainsi qu’à celle de 12 de ses amis qui se trouvaient au mauvais moment, au mauvais endroit. Ces 12 et plus citoyens ont été enlevés manu militari en pleine ville, torturés et emprisonnés au Centre-ville de Lomé.

Ils sont toujours parqués comme des animaux, dans un bâtiment qui fait office de villa à l’intérieur même du camp de la Gendarmerie au centre-ville de Lomé. Il s’agit souvent de simples citoyens arrêtés au détour ou en marge des manifestions légales des populations qui réclamaient le droit à l’alternance politiques pour certains, et pour d’autres, il ne s’agissait que de simples ouvriers de chantiers à qui on a flanqué des étiquettes d’insurrectionnels et qui ont été manu-militari transférés à la prison de Lomé.

Les plus « récalcitrants » ont subi, à leurs dépens, la torture favorite de Faure Gnassingbé, testée maintenant sur un citoyen européen : le « supplice de la Falanga ». Après avoir été torturés, empêchés de dormir, privés de   nourriture, laissés dans leurs excréments, ces citoyens innocents ont subi la torture de la « Falanga ».

La Falanga est une technique privilégiée de torture qui consiste en des frappes et coups répétés de la plante des pieds des victimes, assénées à tour de rôle par des agents pénitenciers, principalement avec des matraques, des fouets, des câbles électriques, des barres de fer ou tous ustensiles susceptibles de faire mal et d’attiser la douleur.

Elle est extrêmement douloureuse et laisse des séquelles permanentes. L’objectif recherché, au-delà de la douleur, est l’intention de rendre les personnes handicapées à vie, en infligeant des séquelles indélébiles afin d’empêcher, à terme, la marche et de conserver des douleurs à vie.

Selon de nombreux rapports sur la torture, la majorité des victimes de torture soumises, entre autres et souvent à la torture de la « Falanga », se plaignent de douleurs et d’une altération de la marche. Le principal symptôme recensé est la douleur au niveau des pieds et des incapacités au niveau génital, surtout lorsqu’ils ou elles ont subi des attouchements non désirés, des coups divers… bref, il est question de les rendre impuissants pour qu’ils ne donnent plus vie à des citoyens « qui pourraient contester » Faure Gnassingbé et son système.

Ces traitements ont pour objectif de servir d’exemple, de rappeler à tous les contestataires du système, que soit on peut mourir dans les prisons de Faure Gnassingbé, ce qui est le cas d’au moins sept personnes ces deux dernières années, mais que de toutes façons on y subit des tortures dont, sauf témoignages, il est très difficile aux  associations de défense des prisonniers politiques ou des citoyens victimes des tortures du système de Faure Gnassingbé, d’apporter les preuves devant les tribunaux togolais, qui refusent d’instruire sur ce sujet.

L’ALLEMAGNE A ENFIN COMPRIS QU’IL FAUT FINANCER LA RESISTANCE A LA TORTURE AU TOGO

A ce titre, RCDTI et CVU-TOGO-DIASPORA remercient les autorités d’Allemagne pour avoir enfin compris qu’il était de leur devoir de financer les associations et autres organisations de la société civile, comme l’ASVITO qui depuis sa création avec à sa tête le Commandant Olivier Poko Amah, aujourd’hui en exil, et actuellement sous la direction de M. Minzolouwé Atcholi-Kao, ne ménage pas ses efforts pour faire libérer de nombreux citoyens togolais injustement incarcérés ou retenus sans procédure

. Bien sûr, le soutien doit aussi aller au Comité pour la Libération de tous les Prisonniers Politiques du Togo, ainsi qu’à toutes les organisations de défense des droits humains, qui au Togo ou dans la diaspora font preuve de leur efficacité.

À l’exception du clan au pouvoir et de l’oligarchie qui le soutient, le système politique qui régit le Togo, sous la haute main de Faure Gnassingbé, a placé, sans distinction, l’ensemble de la population en état d’insécurité intérieure permanente. Il a réussi à inculquer comme une donnée récurrente, dans la conscience individuelle et collective, le risque de l’arbitraire de l’enlèvement et de la séquestration dès l’expression de la moindre velléité de contestation.

Ce système s’il devait perdurer au Togo, compte tenu des intentions des auteurs ou complices de ces tortures, n’a rien à envier à des régimes dictatoriaux qui œuvrent en sourdine par deux voies :

• Le clientélisme politique à coup d’argent, d’abus de pouvoir et d’abus de droit ; et

• L’éradication de toutes contestations, réelles ou imaginaires.

 

Source : Réseau de Coordination de la Diaspora Togolaise Indépendante (RCDTI) et du Collectif pour la Vérité des Urnes-

Diaspora Togo (CVU-TOGO-DIASPORA)

E-Mail: togoscoop@gmail.com

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