Le vœu de tout musulman est de donner naissance sur la Terre sainte. Car comme le dit le prophète Mohamed, tout enfant qui vient au monde, il vient avec la soumission à Allah mais si l’enfant a eu la chance de naitre dans les lieux saints, c’est un plus pour lui.
Ce plus c’est ce que les parents du nouveau-né parmi les pèlerins togolais aspirent pour leur enfant dont la naissance a eu lieu au cours du pèlerinage 2023.
Les règles du pèlerinage posent rarement de restriction aux pratiquants de la foi musulmane, notamment pour les personnes du 3ème âge et les femmes enceintes. Cette année, une femme togolaise en a profité pour donner naissance à un enfant sur la Terre sainte.
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Quand ces moments arrivent, les frais d’accouchement sont entièrement pris en charge par le pays hôte, renseigne El Hadj Inoussa Bouraïma, le président de l’Union musulmane du Togo (UMT).
Après l’accouchement, les autorités du pays dont est originaire l’enfant sont informées pour les formalités. Et les parents sont invités à donner un nom à l’enfant.
Né à la Mecque ne confère pas le titre de Hadj, il faut accomplir certains rites d’abord. « L’enfant né au cours du pèlerinage si c’est une fille, elle est considérée comme pèlerine à condition qu’on lui fasse faire les rites. Si c’est un garçon, il faut qu’il soit pubère, qu’il accomplisse toutes les prières, accomplisse tous les rites avant d’être pèlerin », nuance Bouraïma.
Pour un musulman le Hajj est mémorable, mais il l’est encore plus pour cette musulmane qui met au monde un enfant lors du pèlerinage.
Francine DZIDULA
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