

Son cas ne préoccupe personne. Même les organisations de défense des droits des femmes n’en parlent pas. Il s’agit de la situation de dame Nambea Leyla Méhiouwa.

Interpellée depuis le 18 décembre 2019 devant son bébé de 7 mois, placée d’abord au Camp GIPN d’Agoè Logopé avant d’être transférée à la DCPJ et finalement déférée à la Justice le 6 janvier 2020, elle a été accusée lors de son audition par les juges d’avoir participé à une manifestation de contestation du régime et d’appartenir à un groupe Whatsapp « Tigre Révolution », ce qu’elle n’a cessé de nier catégoriquement depuis son arrestation.
Placée sous mandat de dépôt à la Prison civile de Lomé où elle est toujours actuellement détenue, elle bouclera bientôt 4 ans de détention.
Asthmatique, Mme Leyla Mehiouwa NAMBEA-TAGBA, a pris du poids depuis sa détention, est sérieusement malade, souffrant d’hypertension artérielle mal suivie et de difficultés respiratoires aigües évoluant en multiples crises d’étouffement lors des périodes de forte chaleur.
Les demandes de mise en liberté provisoire qu’elle a introduite pour aller mieux se faire soigner hors du milieu carcéral n’a pas eu de suite jusqu’à ce jour.
A l’occasion de la Journée africaine de la femme, la Ligue togolaise des droits de l’Homme (LTDH) a interpellé les premiers responsables des organisations de femme à savoir le WANEP-Togo, le GF2D, le REFAMP-Togo et WiLDAF-Togo à se pencher sur son cas.
Clarisse AFANOU
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