
Le Directeur Général de la Communication et de l’Information de l’AYUC, Agbégnigan Yaovi, a mis en garde contre l’escalade sécuritaire au Togo et a plaidé pour une réponse politique aux revendications légitimes de la jeunesse.

Alors que les tensions persistent dans la capitale togolaise après plusieurs jours de manifestations réprimées par les forces de l’ordre Agbégnigan Yaovi Directeur Général de la Communication et de l’Information de l’African Youth Union Commission AYUC s’est exprimé avec fermeté pour condamner ce qu’il qualifie de réponse sécuritaire disproportionnée des autorités togolaises.

Une répression inacceptable
Les images de dispersions violentes dans les quartiers de Bè-Kpota Attiegou et près de la Colombe de la Paix ont circulé massivement sur les réseaux sociaux. « L’utilisation excessive de la force contre des jeunes pacifiques est non seulement inacceptable mais contre-productive » déclare Yaovi dans une déclaration.
L’AYUC organisation panafricaine représentant des millions de jeunes à travers le continent rejette catégoriquement les accusations de déstabilisation étrangère avancées par le gouvernement « Ces allégations sont une diversion malhonnête pour éviter de répondre aux préoccupations légitimes de la jeunesse togolaise » affirme le responsable.
Un appel au dialogue constructif
Face à cette crise l’AYUC propose un cadre de résolution incluant :
-La cessation immédiate de toute violence contre les manifestants ;
-La mise en place d’une médiation indépendante sous l’égide de l’Union Africaine ;
-L’organisation d’états généraux de la jeunesse togolaise ;
-Un engagement ferme sur des réformes politiques et sociales.
« Le temps n’est plus aux discours mais à l’action concrète La jeunesse togolaise mérite mieux que des gaz lacrymogènes et des arrestations arbitraires » insiste Yaovi.
Une crise aux dimensions régionales
L’AYUC met en garde contre les conséquences potentielles de cette crise notamment le risque de contagion dans la sous-région la détérioration de l’image internationale du Togo et la radicalisation possible d’une jeunesse désespérée.
« Nous suivons la situation heure par heure et sommes en contact permanent avec nos partenaires internationaux notamment la Commission Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples » conclut le directeur de communication.
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Clarisse AFANOU
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