
Un grave accident s’est produit à Tchindique, dans la région des Savanes. Bilan : huit morts, dont des enfants et nourrissons, et plus d’une vingtaine de blessés. Les routes togolaises redeviennent tristement célèbres pour leur dangerosité.

Le samedi 25 juillet 2025, un tragique accident de la circulation a endeuillé la région des Savanes, précisément dans le canton de Pana, préfecture de Tone, à hauteur du tournant de Tchindique.
Selon les premiers éléments du rapport communiqué par les services de sécurité, il s’agit d’un minibus Mercedes-Benz immatriculé au Burkina Faso, transportant passagers et marchandises. Le véhicule, en provenance du marché béninois de Tanguieta et en direction du Burkina Faso, a dérapé dans un virage dangereux avant de finir sa course dans une montagne.
Le bilan provisoire est lourd : huit (08) morts, dont quatre femmes, deux enfants et deux nourrissons, ainsi que vingt-et-un (21) blessés graves — 14 hommes, 6 femmes et un enfant. Les blessés ont été rapidement évacués vers le Centre hospitalier régional de Dapaong pour une prise en charge médicale d’urgence.
Face à cette tragédie, le gouverneur de la région des Savanes, Atcha-Dedji, s’est rendu dès le lendemain au chevet des blessés, accompagné des autorités préfectorales et des forces de défense et de sécurité, notamment le commandant supérieur de l’opération Koundjouaré. Il a exprimé, au nom du gouvernement togolais ses condoléances attristées aux familles éplorées et souhaité un prompt rétablissement aux blessés.
Une réunion de crise a été immédiatement convoquée au cabinet du gouverneur pour examiner les mesures à renforcer en matière de sécurité routière. L’accent a été mis sur le respect strict du code de la route, la vigilance accrue des conducteurs, ainsi que le contrôle renforcé des véhicules en circulation sur les axes à forte affluence.
Une route à haut risque en période festive
Ce drame intervient en période des Évala, au moment où les flux de voyageurs, notamment en provenance de Kara, connaissent une recrudescence. L’état de certaines portions de la RN1, le non-respect des normes de sécurité et la fatigue des conducteurs sont autant de facteurs qui rendent la route particulièrement accidentogène.
Les usagers, surtout les festivaliers de retour des Évala sont appelés, à faire preuve de la plus grande prudence sur les routes. La priorité doit être donnée à la sécurité, avant la vitesse ou l’empressement à regagner son domicile.
Clarisse AFANOU
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