Dans une déclaration retentissante, le président américain Donald Trump a annoncé un plan controversé visant à placer la bande de Gaza sous le contrôle direct des États-Unis. Lors d’une conférence de presse aux côtés du Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu, Trump a affirmé que son objectif était de transformer l’enclave palestinienne en une destination touristique prospère, qualifiée de « Riviera du Moyen-Orient ».
Un plan fondé sur le déplacement forcé des Palestiniens
L’un des éléments les plus polémiques du plan de Trump réside dans la réinstallation des habitants de Gaza vers d’autres pays, notamment en Égypte et en Jordanie. Cette proposition a immédiatement suscité une condamnation unanime de la part de la communauté internationale. Plusieurs experts et dirigeants politiques ont dénoncé une tentative d’« épuration ethnique » et un « crime de guerre », selon les termes de nombreux observateurs.
Les gouvernements égyptien et jordanien ont fermement rejeté cette idée, affirmant qu’ils ne toléreraient pas un déplacement de masse des Palestiniens vers leurs territoires. D’autres pays arabes et européens ont également exprimé leur opposition, mettant en garde contre les conséquences désastreuses d’un tel projet pour la stabilité régionale.
Des critiques même au sein des États-Unis
Le plan de Trump a non seulement provoqué des réactions négatives à l’international, mais il a également été critiqué au sein même de son propre camp. Le sénateur républicain Rand Paul a fustigé cette proposition, affirmant que les États-Unis n’avaient « aucun intérêt à contempler une autre occupation ». De nombreux analystes américains s’interrogent sur la faisabilité d’une telle initiative, notamment en raison des implications financières, militaires et diplomatiques d’une présence prolongée des États-Unis à Gaza.
Netanyahu soutient un projet « révolutionnaire »
De son côté, le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu a exprimé son soutien au plan de Trump, qu’il qualifie de « révolutionnaire ». Il a réaffirmé qu’Israël devait « terminer le travail » pour assurer son avenir et garantir une paix durable dans la région. Cependant, cette vision entre en contradiction avec celle de nombreux dirigeants internationaux qui estiment qu’une telle occupation ne ferait qu’alimenter les tensions et les violences.
Un projet irréalisable ?
Si Trump reste déterminé, déclarant que les États-Unis auront une « propriété à long terme » de Gaza, de nombreux experts estiment que ce plan est irréalisable. Entre les implications juridiques, la résistance palestinienne et le rejet de la communauté internationale, l’idée d’une Gaza sous contrôle américain semble hautement improbable.
Reste à voir si cette proposition est une simple déclaration provocatrice ou une véritable intention politique du président américain.
Yaovi AGBEGNIGAN
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