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Sotouboua : Peur sur la ville!

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Après les échauffourées qui ont opposé hier 17 février 2024 la population de Sotouboua aux militaires du régiment d’infanterie de la ville, le calme est revenu.

YAS SOWE

Seulement les populations vivent sous la hantise de la peur.

TOGOCOM DEVIEN YAS

« C’est très émouvant.Tout le monde est glacé actuellement », raconte un témoin que TOGO SCOOP a joint depuis Sotouboua.

 

Cueillie à froid alors qu’elle s’était rendue hier au bureau du préfet pour avoir des explications sur ses assassinats non élucidés depuis deux mois, la population de Sotouboua ne sera pas être au bout des surprises. Puisque dans la soirée toujours de ce samedi 17 février on a signalé la disparition d’une autre femme.

Originaire du village de Déréboua, environ 5km à l’est de la ville de Sotouboua, la dame serait allée faire la lessive à la rivière dans la soirée et elle n’est plus revenue.

Les recherches effectuées par les villageois ont permis de retrouver le corps sans vie de la dame ce dimanche matin. La victime, sixième du genre (5 femmes et 1 homme) depuis le début de l’année, est assassinée selon toujours le même mode opératoire, des parties du corps mutilées et emportées selon les témoins.

 

Ces assassinats dans le silence des autorités nourris la peur au sein de la population qui se demande qui sera la prochaine victime ?

 

Mais face à la réaction timorée des autorités de la ville, une marche d’indignation serait prévue dans la journée de ce lundi, selon nos informations.

 

Les jeunes de la ville réclament la tête du préfet, fils du milieu mais « lâche » à leur yeux devant ces événements.

 

« Si c’était un bœuf d’un peuhl qui avait été tué, les enquêteurs auraient déjà envoyé des gens en prison mais comme la vie humaine leur importe peu, les criminels courent toujours », peste un autre habitant de la ville que nous avons contacté.

 

A noter que dans un souci d’apaisement, les jeunes arrêtés hier après les échauffourées ont été libérés aujourd’hui sur intervention du chef du canton et du maire.

Ceux dont les motos ont été emportées sont également invités à se rendre au poste de gendarmerie pour les formalités de retrait.

 

Mais bien plus il urge que les autorités de la ville rassurent leurs administrés en leur adressant un message d’apaisement et de paix à travers les médias mais aussi par les leaders d’opinion de la ville. C’est tout ce que ces populations demandent aux autorités et c’est pour ça même qu’elles sont à la tête de la préfecture et de la mairie.

 

A noter qu’en Afrique habituellement à la veille des élections mais aussi pendant les périodes d’attente de formation d’un nouveau gouvernement, on observe ces crimes rituels. Ils nous rappellent l’année 2011 où douze jeunes filles avaient été assassinées à Agoe dans la banlieue nord de Lomé.

 

Notons également que dans la commune Ogou 4, il y a deux semaines, une vieille dame d’environ 80 ans a été violée et égorgée. Heureusement ici, un des meurtriers a été intercepté.

 

Francine Dzidula

E-Mail: togoscoop@gmail.com

Tél : (00228) 90 96 63 64/ 99 56 57 88 : Pour vos reportages, annonces et publicité, contacter le service commercial de votre site Togoscoop.

2 commentaires
  1. BOUKARI moubarak L'utilisateur dit

    Ok bien reçu ?

  2. EBLI Ablam L'utilisateur dit

    Politique de 2 poids 2 mesures. La manière dont les manifestants ont été arrêtés puis libérés avec restitution des motos saisies par la gendarmerie ne serait pas la même si cette manifestation avait eu lieu à LOME ou au sud de ce pays. Certains togolais sont sont-ils plus togolais que les autres dans le pays ?

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