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Situation tendue depuis ce matin du 17 février 2024 dans la ville de Sotouboua, au centre du pays. Des affrontements opposent la population aux forces de défense du 4ème Régiment d’infanterie (RI) de la ville.
Ces affrontements font suite au meurtre hier vendredi, jour du marché, d’une femme de la localité par des individus non identifiés. Cette dernière était à la recherche de fagot de bois avant d’aller au marché, a été, selon toute vraisemblance assassinée. Selon les témoins que nous avons joints depuis la ville de Sotouboua, des mutilations sont visibles sur le corps de la victime. C’est le cinquième meurtre de ce genre depuis le début de l’année. Et le mode opératoire est toujours le même.
Accusant les autorités de laxisme, les jeunes et les femmes ont assiégé ce matin les bureaux de la préfecture exigeant à voir le préfet. Mais ce dernier n’a pas pu aller à la rencontre de ses administrés.
Mais contre toute attente, la population, prise au dépourvu, a été surprise par une violence inouïe des militaires de la RIA. Des arrestations sont opérées dans les rangs de la population notamment des jeunes et des motos emportées. Au moment où nous publions cette information, les échauffourées se poursuivent à travers la ville. Et les militaires continuent la patrouille selon les témoins que nous avons joint.
Située au centre du pays, la ville de Sotouboua est considérée comme le fief du parti au pouvoir. Habituellement, tous les députés de la ville sont du parti au pouvoir. Il est aussi la ville natale de l’ancien ministre de l’Administration territoriale, Payadowa Boukpessi.
Francine Dzidula
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Le togolais est-il de si unimportant que même le plus petit des administrateurs en fait ce qui lui passe par la tête ?
Ou, est il possible que ce soit eux les commenditaires de cette barbarie ?
De toute façon,mon conseille pour la population de Sotouboua de prendre son mal en patience et de faire vivre ce malheur à un de ces responsables. Peut-être qu’il se sentiront plus concernés et réagiront de la meilleure des manières.