
Le 13 mars 2025, un vent violent s’est abattu sur la préfecture de l’Avé, située à une trentaine de kilomètres au sud-ouest de Lomé. Ce phénomène climatique, survenu en prélude à la grande saison pluvieuse, a causé d’importants dégâts matériels, touchant particulièrement les communes d’Avé 1 et 2. Heureusement, aucune perte en vies humaines n’a été signalée.

Selon les premiers bilans, 101 ménages ont été affectés par la tempête, ainsi que cinq écoles primaires publiques, un jardin d’enseignement préscolaire et une unité de soins périphériques. Au total, 200 personnes sont directement touchées et 180 pièces de bâtiments se sont écroulées sous la violence des rafales.

Face à cette situation dramatique, les populations sinistrées ont appelé à l’aide des autorités. En réponse, l’Agence nationale de la protection civile (ANPC) a été dépêchée sur place pour apporter une assistance d’urgence. L’agence a fourni des matériaux, notamment des tôles et des clous, destinés à la réhabilitation des écoles sinistrées. La remise de cette aide s’est tenue dans la cour de la préfecture de l’Avé.
Le préfet de l’Avé, Awu Kossi, a tenu à rassurer les populations au nom du président de la République, Faure Gnassingbé. Selon lui, ce dernier a immédiatement réagi à la catastrophe en ordonnant cette première assistance, priorisant la réparation des écoles pour assurer la continuité de l’éducation des élèves. « La priorité est de remettre en état les écoles des élèves d’abord. Ensuite, une aide sera apportée aux parents dont les maisons ont été endommagées », a-t-il déclaré dans les propos relayés par nos confrères de Radio Kékéli FM.
Les écoles concernées par cette aide d’urgence sont situées dans les localités de Dzolo, Anyro, Dokplala, Dévimé et Allawogbé.
Cependant, cette priorité donnée aux infrastructures scolaires, bien que louable, suscite des interrogations au sein des populations sinistrées. Si l’urgence de la reprise des cours est compréhensible, les familles sans abri expriment leur frustration face à l’attente d’une aide pour reconstruire leurs habitations. Certains pointent du doigt un manque d’équilibre dans les actions du gouvernement, rappelant que lorsqu’il s’agit de propulser le pays dans la Vème République, des moyens considérables ont été déployés sans tarder. Mais quand il s’agit de population pour laquelle on prétend gouverner, on estime qu’elle doit attendre. Pendant que des familles sont sans abris.
L’avenir reste incertain pour ces familles sinistrées. On espère que des mesures supplémentaires seront prises rapidement pour pallier les besoins urgents, afin que tous puissent se relever de cette épreuve. L’urgence est de reconstruire, non seulement les écoles, mais aussi l’espoir et la confiance des victimes de cette tempête dévastatrice. La situation reste fragile, et l’avenir dépendra de la promptitude et de l’efficacité des actions à venir.
Francine DZIDULA
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