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YAS ET CONFAM

Choléra-inondation : Un cocktail dangereux pour la population !

YAS ET CONFAM

Depuis le 12 août 2024, le Grand-Lomé et ensuite le 20 septembre 2024, la préfecture des Lacs connaissent au Togo une résurgence du virus du choléra. Dans la première zone (Grand Lomé) à la date du 12 octobre 2024, sur 38 cas enregistrés, 6 décès ont été enregistrés alors que dans la seconde zone (Lacs) 10 cas ont été confirmés pour 0 décès. Dans l’une ou l’autre zone les communes touchées sont Golfe 1, Golfe 4 et Golfe 6 et les communes Lacs 1, Lacs 2 et Lacs 3.

Si le choléra n’a pas fait dans la demi-mesure dans les communes touchées, la pluie qui s’est abattue dans la nuit du 13 octobre 2024 sur la partie méridionale du pays touchant particulièrement les communes Golfe 5, Golfe 6 et Golfe 7 et les communes d’Agoè-Nyivé 2 et Agoè-Nyivé 4 a épargné des vies humaines en dehors des dégâts matériels énormes. Néanmoins, on signale un décès qui serait intervenu à Apédokoè où un corps sans vie a été repêché dans les eaux stagnantes.

TOGOCOM DEVIEN YAS

 Cette résurgence du choléra en ce moment de pluie avec les inondations que connait le sud du pays et particulièrement le Grand Lomé doit inquiéter plus d’un. Quand on sait que l’eau surtout quand elle est souillée est un vecteur de propagation de la maladie. Or, avec l’inondation les eaux des puisards remontant à la surface ont contaminé les eaux de ruissellement aggravant les risques de pollution. La difficulté de la TdE à desservir certains coins du pays notamment Lomé, n’offre aucun choix aux populations déjà sinistrées qui, faute de trouver mieux, ne consomment que des eaux insalubres et impropres augmentant le risque de l’épidémie.

A cela s’ajoute dans Golfe 5 les difficultés qu’éprouve cette mairie à gérer les ordures ménagères qui vont se faufiler sur ces eaux les contaminant davantage.

Dans la banlieue nord de Lomé notamment à Kohé, on signale que depuis environ un mois l’eau a englouti le cimetière de la localité. Dans cet étang qu’est devenu ce lieu, les pêcheurs se donnent à cœur joie (comme certaines populations devant des cargaisons de riz avarié sur une décharge publique) à attraper les poissons qu’ils écouleront certainement sur les marchés environnants.7

Toute chose qui fait craindre le pire.

Le Togo serait-il sous l’emprise d’une malédiction au point d’alterner les incendies aux inondations ?

 

De toutes les façons, les autorités qui très souvent se réfugient sous le vocable de zone inondable pour fuir leurs responsabilités dans les inondations à Lomé sont rattrapées par la dure réalité. Aujourd’hui, c’est toute la capitale qui est prise en étau. Il y a lieu alors de penser à une solution globale à travers de grands travaux d’assainissement de la ville-capitale.

Ce n’est qu’à ce prix qu’on évitera une collusion entre le choléra et les inondations à Lomé.

 

Francine DZIDULA

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