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YAS ET CONFAM

Devoir de mémoire :1er septembre 2011 :  Début du procès Kpatcha Gnassingbé

YAS ET CONFAM

Le procès contre l’atteinte à la sureté intérieure de l’Etat dans lequel le demi-frère de l’actuel président de la République et fils de l’ancien président Gnassingbé Eyadema, Kpatcha Gnassingbé comparaissait au côté de 31 autres co-accusés a débuté le lundi 1er septembre 2011 au Tribunal de Lomé.  

C’est dans une zone entièrement bouclée que menotte au poing, Kpatcha Gnassingbé et ses co-accusés sont arrivés au tribunal. A sa sortie de la fourgonnette qu’a l’a amené au tribunal, l’ancien ministre de la défense a levé les mains en l’air avec ses menottes au poing.

TOGOCOM DEVIEN YAS

L’événement du jour a été que le député de la Kozah, Kpatcha Gnassingbé, dont l’immunité parlementaire n’a pas été enlevée avant sa comparution devant la Cour a arboré son écharpe de député. Il a été prié par le président du tribunal, le président de la cour suprême, Abalo Pétchélébia de l’enlever : “je suis député, je le demeure et on ne m’a pas signifié que je ne le suis plus” a-t-il répondu au président avant de se résoudre à enlever son écharpe. A signaler que Kpatcha Gnassingbé qui a retrouvé son siège de député n’a pas vu son immunité parlementaire enlevé avant le procès.

 

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Côté couverture de ce procès par les médias a été la croix et la bannière. Hormis, les médias gouvernementaux qui sont autorisés à filmer, les autres médias n’auront pas ce privilégie. Ils seront fouillés et dépouillés de tout leur matériel de travail à l’entrée de la salle d’audience. Même chose pour le public qui a été trié sur le volet.

Seul sujet de satisfaction pour le principal prévenu à ce procès pour cette 1ère journée de la guerre fratricide que les enfants Gnassingbé se livrent est qu’il pourra dormir à la prison civile de Lomé et ce jusqu’à la prochaine audience fixée au 06 septembre 2011. Le président de la cour suprême, Abalo pétchélébia, a accepté cette demande des avocats de la défense.

Après une semaine de procès, la cour a condamné Kpatcha Gnassingbé à vingt (20) ans de réclusion, à la déchéance civique et la confiscation générale. Dans le box des accusés outre le demi-frère du chef de l’Etat, figuraient 32 autres personnalités civiles et militaires dont le général à la retraite Assani Tidjani, ancien chef d’état-major des forces armées togolaises et ex-ministre de la Défense, un autre demi-frère du président, Essolizam Gnassingbé.

 

Lire aussi : Alioune Tine : « Ce serait un acte salutaire pour le pays que de libérer Kpatcha Gnassingbé »

 

Les autres inculpés dans le cadre du procès ont quant à eux écopé de peines allant de 12 mois à 20 ans de détention. La même peine a été prononcée contre trois autres personnes parmi lesquelles le général Assani Tidjani qui décédera quelques mois après sa condamnation.

13 ans après le procès, seuls deux condamnés demeurent toujours encore prison. Tous les autres ont purgé leur peine ou ont été libérés ou sont morts. Il ne reste en prison deux condamnés dont Kpatcha Gnassingbé, le principal accusé.

La Cour de justice de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest avait estimé en juillet 2013, que dans cette affaire, l’Etat togolais était responsable d’actes de torture.

 

…Parce qu’un peuple sans histoire est un monde sans âme.

 

 Albert AGBEKO

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