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En déclarant ce matin que les sanctions seront levées si un enseignant apporte la preuve qu’il n’a pas participé à la grève, le professeur Dodzi Kokoroko donne la preuve que sa dernière sanction (impopulaire) est empreinte de cafouillage comme en témoigne des directeurs d’école décédés ou en congé de maternité sanctionnés. Cette faille sera certainement utilisée par la Fédération des enseignants de l’éducation nationale (FESEN).
Mais en attendant, le bras de fer entre le Fédération et le ministre se poursuit. En effet, la FESEN vient de reconduire son mot d’ordre pour les mercredi 10 et jeudi 11 novembre prochain dans les établissements publics du Togo. Cette reconduction de la grève vise d’une part, à exiger la jouissance de la gratification exceptionnelle promis par le gouvernement et d’autre part, la réhabilitation sans condition des directeurs d’école révoqués.
Cette nouvelle revendication ne doit pas occulter la revendication relative à la jouissance effective de la gratification exceptionnelle, précise la FESEN dans son mot d’ordre de reconduction de la grève transmis au ministre.
Kokoroko, juriste aurait-il méconnu le statut général de la fonction publique ? En tout cas les enseignants l’accusent d’avoir violé les articles 170 et 171 du statut général de la fonction publique.
Cette crise risque d’empoisonner l’année académique qui vient de commencer et pour laquelle le ministre a appelé les enseignants à incarner le service public éducatif exemplaire.
Il y a lieu d’interpeller le Médiateur de la République ou l’Assemblée nationale qui sont les représentants du peuple, à engager des actions de bons offices auprès des acteurs afin que chacun mette de l’eau dans son vin pour le retour de la sérénité dans le secteur de l’éducation nationale.
Clarisse AFANOU
Photo: DR
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