Autoproclamées représentantes de minorités supposément opprimées, intersectionnels et générationnels, porte-étendards de conceptions très particulières de la culture, justice, jeunesse fanatiques de mendiants « éveillés » aux discriminations réelles ou imaginaires… Ces Fausses Marraines de plus en plus nombreuses dans le showbiz togolais vivent au rythme de leurs oukases et fatwas.
La majorité s’était levée au lendemain des délires des organisatrices événements qui auraient fait de leur mieux pour mettre CHIMÈNE L’IVOIRIENNE comme une bac-à-sable dans l’arène, ne se gène plus. Ces marraines ne mettent plus aucun frein à leurs libertés pour afficher leurs caprices – quoiqu’ils n’aient pas la moindre idée de ce que signifie ce mot.
Elles hurlent et embrassent tout et rien au complot contre la jeunesse togolaise lorsque des mesures prophylactiques sont adoptées pour protéger la population.
Elles combattent le bon sens, le progrès et censurent la culture togolaise au nom d’un féminisme dévoyé. Elles brisent des vertus des enseignants de nos contrées et mettent des vies en danger pour complaire aux pires archaïsmes religieux et sectaires.
Tous les prétextes sont bons pour lancer des campagnes dans lesquelles les revendications, pleurnicheries et mises au pilori se mélangent dans un tourbillon de violence et de haine.
Le moindre fait divers sordide se voit monté en épingle au nom d’une conception viciée de la justice d’amateur et de vampires. L’opinion se régale de ces scandales qui déboulonnent avec une joie mauvaise les célèbres et les puissants. Les opportunistes et les médias les plus cancres courent après eux, dans une accélération délétère, déballant sans ordre ni méthode, sans recul ni vérification, les révélations les plus mensongères, les plus obscènes.
Il est plus immonde de voir à quel point ces personnes, ces marraines et leurs fans se permettent souvent de dire aux autres : GARDE LE SILENCE, REMET TOUT À DIEU tout en continuant dans leurs cabales d’irresponsables la lutte contre le progrès de la jeunesse, de la culture et les pauvres togolais qui crèvent les voyant élire et chérir d’autres étoiles avec les dieux mafieux des Autres Nations.
Affirmer hargneusement, dans une forme de serment solennel sur l’autel de l’irrationnel, « Laisse Dieu agir, quoi que vous disiez, nous vous croyons », ce n’est pas rendre service aux victimes qui obtiennent temporairement une sympathie superficielle aussi intense qu’éphémère.
De même dans la diaspora, les charognards se jettent avidement sur les carcasses qui bougent encore. Sans se soucier de la douleur de cette jeunesse, dévorant en même temps les victimes livrées à lumière crue d’une publicité qui dépasse la société et sacrifie la richesse humaine de la nation.
Justice doit être rendue pour les victimes, pour les accusés, pour la société, pour la nation, pour la loi… mais pas pour l’opinion. Cette justice médiatique n’a rien à voir avec la justice, mais tout avec une forme de vengeance idéologique terrifiante. Les « procès » y sont conduits à charge dans des cabales irresponsables où quelques fanatiques confisquent les rôles de procureur, juge et bourreau à la fois. Foin de la présomption d’innocence et de l’État de droit : les charognards se jettent avidement sur les carcasses qui bougent encore. Sans se soucier de dévorer en même temps les supposées victimes livrées à lumière crue d’une publicité qui les dépasse et les sacrifie.
Gisèle Magbo Lemarchal
