Rentrée des classes : Un Collectif des syndicats de la santé exhorte le ministre de la santé à surseoir aux affectations
Même s’ils ne sont pas les premiers concernés par la rentrée des classes, il n’en demeure pas moins que la rentrée des classes constitue une période de stress, de chamboulement d’habitudes et de dépenses pour les parents d’élèves. Mais si face à ces changements qui leur donnent déjà du fil à retordre, il faut y ajouter des affectations de dernière minute et surtout après la rentrée, c’est contraindre les parents à boire le calice jusqu’à la lie.
Pourtant, c’est la situation que vivent la plupart du temps, les fonctionnaires de la santé qui, sont affectés après la rentrée des classes, ce qui n’est pas sans conséquence sur leur vie et celle de leur famille.
Ce constat a interpellé le Collectif des syndicats du secteur de la santé qui vient d’interpeller le ministre de la santé et de l’hygiène publique.
« Tous les agents de santé ayant des enfants en charge à scolariser l’ont déjà fait pour éviter d’être confrontés au manque de place dans les écoles. Toutes les fois que vous avez affecté les agents dans ces conditions, plusieurs ont été dans l’obligation de rejoindre leurs postes sans leurs familles avec tout ce que cela comporte comme charge supplémentaires pour les agents sans oublier les impacts délétères sur l’éducation des enfants », écrit le Collectif dans une correspondance adressée à leur ministre de tutelle, prenant pour témoin que dans les autres ministères les affectations ont été déjà effectuées.
Pour le Collectif, sortir des affectations après la rentrée académique 2023-2024, inflige encore une énième fois des souffrances aux agents ainsi qu’à leur famille. Par conséquent, le collectif demande au ministre de « surseoir à toute affectation sauf en cas de force majeure ou concours, jusqu’aux prochaines vacances scolaires. Le personnel est déjà trop stressé face au manque de personnel entrainant le surcharge de travail, et des équipements », conclu la correspondance adresse au ministre Moustafa Mijiyawa.
Francine DZIDULA
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