La CEDEAO ne peut pas reléguer aux oubliettes les questions de survie des populations
Les Togolais se plaignent des délestages à répétition qui perturbent leurs activités économiques.
Au Mali et au Niger, la situation est pire, de 6h par jour, les Maliens sont passés dans certaines localités à environ 10h de coupure d’électricité par jour, idem pour le Niger, où il y a des zones sans électricité depuis le coup d’état.
Plus de 300 entreprises et commerces divers ont fermé dans ces pays avec des soucis économiques et sociaux pour les propriétaires et salariés.
Voilà des questions existentielles sur lesquelles les populations attendent la CEDEAO, elle ne peut pas faire le gendarme de la sous-région et reléguer aux oubliettes les questions de survie des populations.
La CEDEAO serait plus crédible, efficace et incontournable aux yeux des populations si elle prenait à bras le corps, un certain nombre de grands projets en mutualisant les ressources, les compétences et les coûts afin d’alléger les souffrances de nos populations.
De grands projets de laboratoires pharmaceutiques pour produire des médicaments, des vaccins sérums et équipements de première nécessité, des projets énergétiques pour fournir de l’électricité et du gaz à bon prix, de grands centres de recherche technologiques, comme dans l’intelligence artificielle etc…. Certains de nos pays sont très pauvres pour financer à eux seuls certains grands projets.
L’amélioration des conditions de vie des populations par une meilleure intégration économique, avec l’élévation du pouvoir d’achat de nos populations constituent également des remparts contre les coups d’état nourris par la détresse économique et social.
