Take a fresh look at your lifestyle.

JIF : Haro des femmes du RECOFET à l’inégalité sur les lieux de travail

 

 

Ce 8 mars, les femmes de part le monde étaient à l’honneur à l’occasion de la journée internationale des droits de la femme. A l’instar de leurs consœurs du monde entier, les femmes togolaises ont organisé plusieurs activités. Au CESAL à Lomé, le RECOFET, le réseau des femmes syndicalistes membres des centrales syndicales la CNTT, la CSTT, UNSIT, UGSL, GSA, CGCT, STT a organisé une conférence-débat à l’intention de leurs membres sur le thème retenu : « L’égalité pour la femme, c’est le progrès pour toutes et tous ».

Cette conférence-débat a été marquée par plusieurs interventions. Ainsi, dans son mot de bienvenu, la présidente de RECOFET, Mme Julienne Tchèdié Kao, a mis l’accent sur l’inégalité qui est un véritable fléau au sein de la société togolaise et dans les centrales syndicales. « Aujourd’hui, nous savons qu’on ne peut plus reléguer les femmes à l’arrière-plan. Nous sommes tous dotés de la même intelligence et nous pouvons occuper les mêmes postes au même titre que les hommes », a-t-elle déclaré donnant l’exemple des femmes qui sont aujourd’hui à la tête des hautes institutions de la République.

TOGOCOM

Kpodjesso Thomas, le SG de la CGCT, a prôné l’égalité d’accès à l’emploi. Mais il a particulièrement insisté sur le combat que doivent mener les femmes elles-mêmes pour une pleine et entière jouissance de leurs droits car dit-il la liberté s’arrache.

 

« La femme… C’est l’histoire de toute l’humanité puisque c’est elle qui l’a engendrée. Les femmes représentent plus de la moitié de l’humanité, une tendre moitié qui a porté et porte encore physiquement et moralement l’autre moitié. Pourtant, on a l’impression d’une tentation de les maintenir dans l’ombre. Partout dans le monde, la vie des femmes est un long combat pour la renaissance », a-t-il indiqué.

Dans un message lu en son nom, le secrétaire général de l’UNSIT, Senouvo Visikou, a tout d’abord rappelé l’historique de la manifestation historique des femmes à l’origine de cette journée. Ensuite, il a fait allusion à la double victime qu’est la femme et la femme travailleuse.  Confrontées qu’elles sont aux affres de la vie chère, aux ponctions depuis fin janvier 2024 pour l’Assurance maladie universelle (AMU) sans bases connues, aux incendies des marchés sans causes ni auteurs depuis fin 2023 par nos sœurs et mères rabattues dans le secteur informel, l’attente sans fin de la ratification de la convention 190 sur la violence et le harcèlement en milieu du travail et la révision unilatérale par le gouvernement employeur du statut de la fonction publique après celle dénoncée du code du travail. Enfin, le SG de l’UNSIT a exprimé ses « hommages et soutiens aux femmes togolaises en lutte pour la dignité et la reconnaissance de leurs droits et liberté et de sa place dans les luttes syndicales ».

 

HCRUNN

Pour sa part, Mme Ghislaine Saïzonou-Broohm, la Représentante du CSI-Afrique, s’est dite heureuse d’être aux côtés des 17 millions de travailleurs et travailleuses de l’Afrique qui commémorent cette journée. Une journée qui, selon elle, permet de faire le point des avancées dans le domaine des droits de la femme. Elle n’a pas manqué de rappeler aussi les défis qui attendent les femmes et qu’elles doivent saisir pour être des leaders du changement. « Nous n’avons pas encore atteint le point où nous pouvons nous reposer et baisser les bras », a-t-elle adressée aux femmes.

Et de continuer : « Ce qui veut dire que nous avons encore du pain sur la planche. Nous avons encore à éduquer nos filles, nous avons encore à éduquer nos femmes. Nous avons encore à amener des militants surtout dans le mouvement syndical parce que nous avons besoin de femmes leaders et celles qui sont là aujourd’hui sont celles qui sont les cordes autour desquelles on va très prochainement tisser les nouvelles ».

Pour finir, Mme Saïzonou-Broohm appelé les femmes à être des modèles, rester dans le mouvement, être un mouvement syndical, constructif, progressif, à côté du gouvernement pour plus de justice sociale pour un meilleur développement.

Notons que la journée du 8 mars est intimement liée à la grève générale et aux manifestations des femmes russes à Petrograd dont le but était de soutenir les droits de vote de la femme.

 

Francine DZIDULA

E-Mail: togoscoop@gmail.com

Tél : (00228) 90 96 63 64/ 99 56 57 88 : Pour vos reportages, annonces et publicité, contacter le service commercial de votre site Togoscoop.

Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.

This website uses cookies to improve your experience. We'll assume you're ok with this, but you can opt-out if you wish. Accept Read More

Privacy & Cookies Policy